La Commune rurale de Minembwe et son hinterland est devenue un enjeu d’une coalition des groupes armées maï-maï alliés aux criminels étrangers, rwandais et burundais truffés des éléments spéciaux des Forces de Défense rwandaises , RDF depuis plus de 3 ans. Plus de 150 personnes massacrées et parfois décapitées.
Le derniers cas en date sont deux femmes violées et mutilées, un message d’horreurs. Au moins un cheptel de plus ou moins 130.000 vaches décimées, plus de 80% de l’espace habitée désertées à causes de ces violences où le mode opératoire consiste à incendier systématiquement tous les villages( Bijombo, Itombwe , Kamombo et les périphéries de Minembwe). Les hauts plateaux concernés est une bande de des hautes terres du Kivu à cheval de quatre territoire à savoir : Uvira, Fizi, Mwenga/Itombwe et une petite partie de Walungu. Les raisons avancées par les assaillants, faire partir les Banyamulenge vers « chez eux », entendez-vous ic le ‘’Rwanda’’, au motif qu’ils sont « étrangers ». Les réseaux sociaux sont mis à contribution pour une campagne d’épuration ethnique. Une coalition des rwandais, burundais et congolais pour chasser les Banyamulenge du Congo.
Dans un entretien avec notre rédaction de son retour de Minembwe, Enock Ruberangabo Sebineza, ancien député national et président honoraire de la communauté Banyamulenge qui dénonce depuis près de 20 ans la présence du Rwanda au Congo, fait savoir que cette région des hauts plateaux du Sud-Kivu a été systématiquement détruite par une coalition des maï-maï alliés aux groupes armés étrangers dont le plus en vue est le RED TABARA burundais soutenu par le Rwanda. Une coalition burundo-rwandaise, des hutu et tutsi formés associés aux maï-Maï issus des communautés locales congolaise, massacrent des civils, razzier des milliers des vaches estimées à environ 130.000 tuées ou emportées, d’autres mortes par manque des pâturages et ces guerres ont profondément affecté la situation humanitaire dans la commune de Minembwe, Kamombo, Itombwe et Bijombo.
Nous avons des informations crédibles auprès des populations locales qui les voient lors de la traversée de la Ruzizi, parfois alertent en vain les forces de défense dont certains, au lieu d’appréhender ces infiltrés , les laissent passer paisiblement.
Ce groupe de RED TABARA dirigé par un Certain Gisiga a rejoint le plus ancien FNL dirigé par le Général BURUNDAIS autoproclamé Aloïs NZABAMPEMA en 2016. Le RED TABARA est composée s’ancien putschistes du Burundi qui c’étaient exilés au Rwanda où ils ont reçu une formation avant d’être largués en RDC alliés à d’autres groupes armés actifs dans le hauts plateaux et se mettent à tuer la paisible population, ce qui nous met mal à l’aise est la passivité des forces armées de la RDC (FARDC) ; comment ces troupes traversent nos frontières sans être vue par nos militaires qui sont sensés les protéger, s’est-il demandé.
Les assaillants imposent un siège là où les populations sont confinées, coupent toutes les voies pour laisser mourir les victimes de faim ; une méthode connue dans des situations d’extermination. Un processus d’extermination est donc en cours même par la faim. Ceux qui tentent d’aller s’approvisionner dans les champs abandonnés, sont tués.
La situtaion humanitaire donc dramatique.
La seule voie aérienne reste pour accéder à Minembwe par des petits porteurs ; des femmes accouchent dans des forêts, la mal nutrition a surgi, la communauté confinée est obligée de vivre dans des camps de réfugiés chez eux à Mikenke, Bijombo et Murambya ; on ne peut plus se rendre au champs par crainte de se faire sauvagement assassiner par des hommes armés qui règnent en maitre de lieu.
Pourquoi l’appui du Rwanda à ce groupe armé pourtant les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda semble être au beau fixe depuis l’avénement de Felix Tchisekedi Président de la RDC ?
Seul le gouvernement congolais est habilité à cet énigme. Une main du Rwanda caresse notre Gouvernement et l’autre, arme ses milices pour déstabiliser le Kivu. Voilà !
« L’objectif de ce groupe armé est non seulement de s’attaquer à la communauté Banyamulenge, la faire partir du Congo disent les assaillants mais aussi déstabiliser toute la province du Sud-Kivu, car selon lui, pourquoi le gouvernement Rwandais amputerait le Congo d’une partie de sa population si ce n’est qu’une stratégie de déstabiliser le Kivu et exacerber les tensions qui faciliteraient les produits de contrebandes dont le Rwanda s’est déjà spécialisé en devenant le grand producteur des minerais absent dans ses sous-sols ».
Quid du conflit tribalo-ethnique dans le haut plateau de Minembwe ?
«l’existence d’un conflit ethnique est impossible d’affirmer là où les groupes armés étrangers participent (FOREBU, FNL et RED TABARA). Un génocide nouvelle formule envers les Banyamulenge par une coalition régionale dont le seul but est dr le déraciner.
Enock Sebineza reconnaît en outre, qu’il y a des tireurs des ficelles qui instrumentalisent les groupes armés pourtant non mandatés par leurs communautés « Il n’y a jamais existé un groupe armé créé par une communauté. Il existe plutôt des groupes armés qui sont des résultantes des autres .
Pour terminer, Enock dénonce la présence de ces groupes armés étrangers soutenus par certains pays voisins, dénonce leur alliance contre nature avec les maï-maï Ebuela, Yakutumba, Mushombe, Ilunga pour faciliter la déstabilisation du Sud-Kivu. Il dénonce la passivité et/ou la complicité de certains dirigeants des services de défense et de sécurité qui jouent le jeu de l’ennemi dans ce complot.
L’honorable Enock félicite ENFIN les populations de Rurambo en Chefferie Bafuliru et les encourage pour avoir choisi la voie de la paix. Elles ont créé un « ilôt » de paix dans un océan de violences. Ensemble, les bafuliiru, banyamulenge, banyindu collaborent et disent non à tous ces groupes armés.
Que l’Etat les aide à préserver leur quiétude basée sur le dialogue et étendre cet exemple sur des entités des hauts plateaux où la cohabitation a été mise en mal par les ennemis de la République.
Nous pensons que seul le rétablissement de l’autorité de l’Etat en imposant un ordre par la puissance publique, est le seul moyen de rétablir la sécurité pour toutes les communautés.
Eradiquer les groupes armés étrangers, mettre en garde leurs Etats( le Burundi et le Rwanda) et neutraliser tous les groupes armés locaux.
Pascal Kamanzi