L’Assemblée citoyenne en République Démocratique du Congo demande au directeur provincial de la société Bralima siège du Sud Kivu de revoir sa décision d’octroi de marché de transport à l’établissement dans la distribution équitable de marché et cela selon la compétence de chacun.
Dans une correspondance adressée au directeur de la Bralima sur la situation de ses partenaires en province du sud Kivu, et dont une copie nous parvenue.
Cette structure citoyenne indique avoir constaté la discrimination sans cause que les compatriotes de la province font l’objet dans l’entreprise Bralima.
Elle souligne qu’actuellement plusieurs personnes en province en générale et dans la ville de Bukavu en particulier ne cessent de se lamenter du jour au jour qu’elles victimes d’un mauvais traitement dans la société Bralima.
« Cet mauvais traitement s’observe entre les responsables des différents établissements de transport, à l’avantage d’un établissement qui serait même étranger » lit-on dans cette correspondance.
Le président de l’Assemblée citoyenne de la RD Congo, Frédéric Mushagalusha recommande aux responsables sociétales des entreprises Bralima de procéder au recrutement de la main d’œuvre locale pour participer à la réduction sensible du chômage en province.
« Aujourd’hui, nous constatons que le recrutement qui se développe au sein de votre entreprise vise à écarter les hommes du Sud-Kivu à l’avantage des étrangers qui du reste n’ont pas une spécialité particulière.
Comment peut-on comprendre qu’un convoyeur de vehicule peut venir de l’étranger comme si dans la ville de Bukavu il n’existe pas des jeunes chômeurs et capables de servir dans le même domaine, pourtant plusieurs jeunes circulent dans les différentes rues de la ville sans occupation et beaucoup d’entre eux sont consommateurs de produits et participent à sa sécurisation » souligne Fréderic Mushagalusa.
Toute fois, l’Assemblée citoyenne en RD Congo reconnait et loue les efforts de la Bralima pour son implication dans la réduction de la pauvreté dans la ville de Bukavu.
Elle demande par ailleurs aux responsables de cette entreprise de bien vouloir tenir en compte d’autres établissements locaux lors de l’octroi de marché de transport.
« Dans le cas contraire, cela serait pour nous une discriminatoire et impopulaire la décision de passation de marché au seul établissement » conclut Fréderic Mushagalusa.
La rédaction.