La société civile sous noyau de Nkafu dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu au Sud-Kivu alerte l’opinion tant nationale qu’internationale sur les menaces que continue à subir son président et défenseur des droits humains, Julien Namégabe.
Dans une note d’alerte rendue publique et dont Kivuavenir.com s’est procuré une copie, la société civile sous noyau de Nkafu renseigne que c’est depuis un temps que Julien Namegabe fait l’objet de l’insécurité dans la ville de Bukavu.
Cette façon de faire de la part des inciviques lui dans une situation très compliquée, chose qui ne lui permet plus de passer la nuit dans son domicile par crainte d’être attrapé par des bourreaux qui, à maintes reprises ne cessent de visiter sa résidence sur avenue Hôpital Général dans le quartier Nkafu.
Selon l’esprit de cette note, plusieurs fois la maison de cet acteur de la société civile a fait l’objet des personnes non autrement identifiées mais porteuses d’armes à feu et armes blanches.
« Plusieurs fois son domicile a fait l’objet des attaques des personnes non autrement identifiées mais biens armées. Chose qui l’amène à vivre en cachette hors de son domicile et lui empêche de continuer avec les activités de défense des droits humains pour l’intérêt des différentes couches de la population », renchérit cette note d’alerte.
Echoués dans leurs missions visant à attaquer cet acteur et défenseurs des droits de l’homme, les malfrats se donnent alors le curage de visiter sa maison commerciale où ils ont volés et tabassés le gérant.

Selon certains témoignages, en attaquant ses activités entrepreneuriales, les bourreaux penseraient que leur cible (Julien Namegabe) serait dans cette maison, chose qui a couté la vie à son gérant qui a été tabassé, blessé et qui suit les soins de santé dans une structure sanitaire de la place.
Par le bias de cette lettre de dénonciation, Josué Mukuza, membre de la composante confessions religieuses au sein de cette structure citoyenne condamne avec toute dernière énergie ces cas d’attaques contre celui-ci.
« Présentement ces sont ses activités entrepreneuriales qui sont maintenant la cible des personnes qui sont à sa recherche. Le cas le plus récent est celui du 21 Mars 2022 que sa petite alimentation située sur l’avenue Georges Defour a été visitée la nuit. N’ayant pas trouvé le président Julien Namegabe sur le lieu, ces bandits ont sabotés le lieu avant de partir en apportant une somme d’argent équivalent à plus de 400.000fc, 15 box de jus, des ustensiles et autres marchandises ; et laissant derrière eux le gérant poignardé à la tête », fait savoir Josué Mukuza
Il faut rappeler que le président de la société civile sous noyau de Cikonyi, Blaise Musole a dans une correspondance du 25 mars derniers, renseigné que c’est plus d’une décennie déjà que la situation de défenseurs des droits humains ne cesse de susciter des débats en faisant peur à plus d’un observateur.
Pour lui, les acteurs sociaux, développement et DDDs sont devenus des cibles des personnes animées d’une mauvaise foi.
A en croire Blaise Musole, au bout de 5 ans soit depuis 2017 que Julien Namegabe est objet des menaces. Sa maison incendiée, plusieurs fois aux arrêts, des messages de menaces de mort et intimidation, des mandats d’amener à répétition.
Il a avait demandé aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions de sécuriser cet acteur afin qu’il continue à exercer ses taches comme dans le temps passé pour le bien-être de la communauté.
Claude Musengero




















































