Lors d’une interview nous accordée Jeudi, 28 Août 2025, Raphaël Wakenge a déploré que si avec la saison sèche il y avait de prétexte pour mettre fin à cet état de choses, même maintenant où la pluie est entrain de pleuvoir, les cas d’incendie ne cessent d’être observés.
” Il me semble que dans l’analyse que nous avons faite, au lieu de rechercher les causes frondes de ces incendies,on s’intéresse plutôt aux conséquences, et lorsqu’on observe même, les conséquences ne sont pas entrain de trouver des réponses appropriées”, décrie cet acteur Citoyen.
Selon lui, il y a, dans certains quartiers de la ville où on a distribué des non vivres et des vivres mais, ça n’a pas suffit , dans les autres quartiers et rien n’a été fait.
Il pense qu’il y a des solutions qui existaient depuis des années et que si on rentre dans les archives de l’organisation comme protection civile, dans les archives de la police, dans les archives de l’OCHA,il y a des rapports qui ont fait des propositions concrètes sur l’amélioration de la situation dans la ville de Bukavu et dans ses environs et même au niveau des territoires.
Ce doyen de la société civile pense que ceux qui dirigent aujourd’hui peuvent se ressourcer de réflexion qui ont été faites par ces organisations et d’autres acteurs de la société civile pour obtenir des réponses idoines à cette question d’incendie qui ne cesse de décimer et de préoccuper l’ ICJP et d’autres acteurs dans la ville de Bukavu.
Raphaël Wakenge NGIBI, Coordonnateur de l’Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix (ICJP) et initiateur de la Coalition Congolaise pour la Justice Transitionnelle (CCJT), Fervant défenseur des droits de l’homme en RDC. Plus de 30 ans d’expérience dans la lutte contre l’injustice sociale et la gouvernance égocentrique, ré appelle également les habitants de Bukavu à plus de vigilance dans la gestion des engins inflammables au ménage.
Rappelons que, depuis le début de la saison sèche à Bukavu,plusieurs maisons se sont effacées sur la carte de la ville à cause du feu et le nombre des victimes qui malheureusement restent oubliées galope jusqu’au gnus.