Dans le cadre de chercher comment barrer la route aux cas d’insécurités qui s’enregistrent presque chaque jour dans la ville de Bukavu en général et dans le quartier Ndendrere en particulier, les cadres de base, la société civile et la population en collaboration avec les éléments de l’ordre se mettent d’accord au recensement de la population du milieu.
Engagement prise au cours d’une réunion de sécurité du quartier Ndendere ce mardi 9 novembre 2021 à l’Eglise 5e CELPA ARARATI/Muhungu a quelques mettre de la paroisse catholique Mater Dei.
Dans ce forum populaire, trois résolutions ont été acceptés par les participants pour lutter contre l’insécurité dans leur milieu.
C’est entre autres, l’identification de la population, avoir la capacité de cette identification et la troisième, c’est la surveillance mutuelle.
Au cours de cette rencontre, plusieurs autres sujets ont été débattues. C’est comme par exemple, les questions liées à la vente et consommation des boissons fortement alcoolisées, les amoncellements des parcelles et servitudes, pour ne citer que cela.
Pour le chef de quartier Ndendere, le Pasteur Albert Migabo Nyagaza, le fait d’identifier la population permettra aux autorités du milieu de savoir qui est étranger dans le quartier, d’où il vient, la cause de sa présence dans le milieu et les jours qu’il va faire avant de rentrer.
Pour matérialiser sa parole, le patron de Ndendere indique les cahiers ont été distribués aux chefs d’avenues pour qu’ils puissent être à mesure de bien faire leur travail.
Il ajoute que les fiches d’identifications et les jetons à distribuer à chaque ménage enregistré sont disponibles et les chefs d’avenus et les « Nyumba Kumi » sont déjà à pied d’œuvre pour l’intérêt de la population et du quartier dans sa diversité.
« Nous nous sommes convenus que nous devons identifier la population mais aussi nous devons surveiller les mouvements, les gestes susceptibles pour éviter que les ennemis ne puissent pas se familiariser de nos avenues. Nous demandons aussi que chaque habitant de Ndendere puisse surveiller son voisin, ceci dans le cadre de chercher comment faire régner la paix et la sécurité dans notre entité »,
déclare Migabo Nyagaza.
D’après celui-ci, le fait de demander à la population de se surveiller elle -même, vient s’ajouter à la campagne en cours : « Jicho kwa Jicho » initiée par la société civile en collaboration avec les autorités.
Pour tout cas d’insécurité signalé dans le milieu, les numéros du quartier, de la police ainsi que celui de la Monusco ont été distribués aux participants.
Il est à signifier que depuis quelques années déjà, il ne se passe plus une semaine sans avoir signalé des cas d’insécurité dans la ville de Bukavu. Des personnes en tenue militaire ou civiles attaques des maisons le jour comme la nuit avec des armes à feu et armes blanches.
Les gens sont tués dans presque tous les coins de la ville, des corps sans vies sont retrouvés par ci par là.
Claude Musenger