Lors d’un constat effectué par un reporter de votre Media, il a été observé que ces enfants, souvent en rupture familial, sont privés de leurs droits fondamentaux, notamment l’accès à l’éducation et à une vie décente.
Les uns passent la nuit dehors, devant les portes des boutiques et maisons de commerce dans le centre-ville, derrières les véhicules abandonnés sur la voie publique et dans des caniveaux, vaquant à d’autres occupations du domaine de la délinquance la journée.
D’autres quittent leurs familles natales pour mendier en ville, ce qui les expose à plusieurs dangers : accidents, violences sexuelles, etc.
Face à ces problèmes, un appel à l’identification de ces enfants est fait par votre reporter pour promouvoir leurs droits.
Selon quelques habitants contactés à ce sujet et dont nombreux ont déjà fait pareille observation aussi, ces enfants sont souvent en groupe quand ils se promènent.
Chaque matin, ils se réveillent avec une bouteille en plastique contenant des stupéfiants et d’autres substances toxiques qu’ils reniflent avant de dormir.
La plupart de ces enfants ont été privés d’éducation à cause de la guerre ou rejetés par leur famille recomposée.
Ngabo Balola, 15 ans, a arrêté ses études en 3e primaire et est devenue mendiant.
Il a raconté à notre micro que C’est la vie qui l’a amené à s’occuper ainsi.
” On m’avait inscrit à l’école, mais on n’a pas pu avoir l’argent pour me payer les études. Je pars en ville pour quémander. Le peu que je trouve, j’amène chez moi et on mange. Souvent nous ramassons des bouteilles et on nous donne 2000, 3000 ou bien 5000 francs”.
L’avenir de ces enfants s’annonce sombre, suscitant des inquiétudes chez certains parents.