Ce matin, dans une école privée de la commune de Bukavu par exemple, lors de sa descente, la société Civile d’Ibanda alerte que les enseignants et le personnel administratif étaient à leur poste de travail, mais les élèves n’ont pas répondu massivement à ce rendez-vous.
Murhula Machumbiko, Président de la Société Civile d’Ibanda affirme s’être rendu sur place et a demandé aux enseignants de bien tenir leurs rôles en mains malgré cette précarité.
Selon lui, dans plusieurs autres écoles du chef-lieu de la province, les élèves ont brillé par leur présence.
La peur des parents
Cette structure citoyenne rapporte que de nombreux parents estiment que la situation sécuritaire n’est pas suffisamment stable pour envoyer leurs enfants à l’école.
Dans une école d’un un effectif de plus de 800 élèves, seuls le trois quart était présent ce matin.
La société civile d’Ibanda appelle à relancer les efforts pour une rentrée effective et que les enfants soient protégés à l’école
A ce jour, certaines familles de la Commune d’Ibanda victimes des incendies ne savent pas sur quel pied danser, précise la société civile.
Ceci pose un problème pour la reprise des cours pour les enfants de ces familles.
