Comme dans des jours passés, les enfants dont les écoliers des écoles conventionnées catholiques et protestantes risquent de subir les mêmes conséquences que celles des mois passées et années passées où ils étaient abandonnés à leur triste sort par leurs encadreurs qui sont les enseignants suite aux mouvements de grève.
Cette crainte fait suite aux revendications des enseignants qui risquent d’entrer de nouveau dans la grève si le gouvernement ne répond pas valablement à leurs désidératas, qui ne sont que le paiement de leur salaire.
Déjà ce lundi 25 avril 2022, les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes tous réunis au sein de leurs groupes syndicaux dont la SYNECATH et SYNEP, sont descendus dans la rue pour réclamer au gouvernement d’honorer la promesse leur offert lors des accords de Mbwela au Congo-Central.
Avec comme point de départ au bureau de la société civile du Sud-Kivu sur avenue Kibombo, quartier Ndendere dans la commune d’Idanda, ville de Bukavu, les professionnels de craie s’est dirigé à l’Aseemblée provinciale du Sud-Kivu où ils ont lu et déposé leur mémorandum.
Dans leur mémorandum, ces derniers décident de prendre deux jours par semaine sans enseignement, soit chaque lundi et mardi et cela, jusqu’au jour où les autorités vont les remettre dans leurs droits.
« Les enseignants des écoles catholiques et protestantes affiliés au Synecath et Synep Sud-Kivu suivent avec indignation encore une fois le mensonge du gouvernement congolais à leur égard. Chers aimables députés de nos 8 territoires plus la ville de Bukavu, que nous vous avons parlé de l’édit portant les frais innovants pour prendre en charge les enseignants NP, NU localement » on peut lire dans ce mémorandum.
Tout en disant que les enseignants du primaire concerné par devrait être payés, ces derniers ajoutent :
« Aucun enseignant NP, NU n’a été payé ce mois d’Avril comme convenu dans les accords de Mbwela. Ayant constaté pour la inième fois le mensonge congolais, les enseignants du Sud-Kivu en commun accord avec leurs collègues du Nord-Kivu, Maniema et Tanganyika ne travailleront plus deux fois par semaine soit chaque lundi et Mardi jusqu’à ce que le gouvernement réalise ses promesses ».
Cette action citoyenne se justifie par le fait que poursuivent les professionnels de craie, la somme de 400 dollars américains qui devrait été payé par l’enseignant le moins gradé dans ce mois d’avril est resté qu’un slogan, le deuxième et troisième palier n’ont pas été payé comme le gouvernement aurait promis.
A ceci s’ajoute la question des zones salariales qui malgré dénoncées par ceux-ci reste loin d’etre supprimé dans les territoires du pays, une question qui donnerait des avantages à certains enseignants au détriment des autres, dont ceux des campagnes.
Reçu les doléances des enseignants, le rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu, Jacques Kamanda, promet aux marchants que leur revendication sera pris en charge étant donné que, précise Jacques Kamanda, les élus provinciaux ne cessent d’aménager aucun effort pour le bien-être des maîtres.
De son cotée, le directeur provincial du Service de Contrôle et Paie des Enseignants « SECOPE » Sud-Kivu, Papy Bukoko, informe aux revendiquant dans la province éducationnelle Sud-Kivu 1, au moins 200 écoles ont été ajouté au listing de paye pour ce mois d’Avril en cours.
Comme le déclare la Bible dans le livre d’Osé disant « Mon peuple périt par manque de connaissance », a en croire Papy Bukoko, la décision des enseignants, celle de prendre deux jours par semaine sans enseignement est le fait de ne pas être au cours des réalisations des enseignants.
Claude Musengero