L’Est devient de plus en plus le théâtre des incursions, exactions et sabotages alarmants de la vie des hommes.
Alors que la Population du Nord et Sud-Kivu manque quiétude et stabilité, des voix se font entendre à travers les coins et recoins du continent pour dénoncer ces conditions macro macabres dans lesquelles sont placés les habitants, sous l’oeil silencieux et impuissant des autorités tant locales que nationales qui tardent à agir pour secourir les sans voix agressés.
C’est le cas de l’acteur sociopolitique et défenseur des droits de l’homme, Augustin BYAMUNGU Mukaba qui, lors d’un entretien avec un reporter de
KIVU-AVENIR, a craché à chaud sur le mauvais goût des traîtres occupants de la Province du Sud-Kivu, dressant succinctement une série des mobiles pour lesquels les pauvres habitants sont persécutés.
Ce acteur sociopolitique et Défenseur de droit de l’homme, intervenant spécifiquement sur l’évolution et l’apparition des communiqués des parties prenantes aux discutions de Quatar, a estime que, ces discutions Initiées tardivement et à double face par le pouvoir de Kinshasa avec les rebelles sous le parrainage de Doha, évoluent positivement bien qu’il y ait des rétractations qu’il considère comme des simples stratégies de la délégation du M23 ,d’amener le rapport à leurs collaborateurs pour un examen minutieux du contenu aux fins de s’en approprier, mais aussi, de poser un rapport de force dans les poursuites des pourparlers.
Celui-ci précise avoir retenu l’essentiel
Dans l’esprit du parcours critique que notre source a mené, des éléments lui ont semblé essentiels: la Cessation des hostilités, le M23 pourra se retirer des zones qu’il occupe et pourra se transformer à un parti politique , pas d’amnistie générale ,mais cela pourra se faire cas par cas, Pas des mixages ,mais l’intégration pourra respecter le processus de Nairobi.
Il estime également que, Suite à ces pourparlers du genre d’impérialisme, le mouvement rebelle va déposer les armes, même si on a pas tout le contenu des discutions encours malheureusement interrompues.
Augustin BYAMUNGU espère cependant que, tout pourrait reprendre bientôt.
À en croire son observation avertie, il se pose des questions.
Si l’AFC-M23 n’était pas un instrument du Rwanda qui voulait s’accaparer d’une partie du territoire congolais,et s’il n’était pas animé de mauvaises foi de détruire le pays,et l’esprit de criminalité, quels sont les motifs qui les conduirait à prendre les armes ,alors que
L’article 6 de notre constitution est clair et autorise tout congolais de créer son parti politique dans le respect des lois du pays” et d’ajouter, “il ya t-il quelqu’un qui aurait interdit à Bertrand Bisimwa et Corneille Nangaa de créer leurs partis politiques sans prendre des armes pour tuer les paisibles citoyens?
Voulait-il même catalyser la révolte ?
Augustin BYAMUNGU ne se lasse pas, il appelle ses Compatriotes à se demander si les prisonniers et condamnés auxquels on fait allusion étaient arrêtés et condamnés avant qu’ils ne prennent des armes, et si les biens saisis par l’État congolais étaient saisis avant la création de leur mouvement.
Pour devenir militaire dans les FARDC faudra-t-il prendre les armes? exagère -t-il.
S’agissant des communiqués conjoints établis par les rebelles du M23 et le gouvernement Congolais, notre source pense que c’est purement un mot mal choisi.
Un emploi abusif et bête de vocabulaire.
Selon ce dernier, Kinshasa et le M23 pourraient dire *projet de communiqué conjoint,Car selon lui, il devrait porter les signatures des toutes les parties prenantes,les logos et drapeau de l’État congolais.
Ils ont trompé les esprits faibles qu’ils sont venus chasser Félix au pouvoir ,là Félix va t-il partir? ,ils ont dit aux gens qu’ils viennent les libérer, ils ont commencé à les tuer ,pendant que leurs enfants sont en Europe et aux États-Unis et les enfants de Félix sont tranquilles, renchéri l’acteur sociopolitique.
Pourtant, les rebelles, ayant promis d’ améliorer les conditions de vies de peuple congolais ,ils ont plutôt commencé à les piller, même les petits rien qu’ils avaient encore ,les torturer, les soumettre aux corvées,les exécuter ,instaurer une multitude des taxes; un autre système d’un vol intellectuel, déporter les gens ou enlever les jeunes pour exiger l’argent de libération, voler les biens de l’État et amener au Rwanda, fait savoir Augustin B.
Leur façon de lutter contre la mauvaise gouvernance.?
Pour mettre un terme, BYAMUNGU Augustin affirme que l’objectif principal des rebelles était de balkaniser le pays et à defaut, annexer une autre partie au Rwanda.
Heureusement, dit-il, Dieu était au contrôle et certains congolais bien avertis ont vite compris l’enjeu et leur logique,
C’est pourquoi ,ils ont procédé à détruire même les petites choses qui étaient en cours, mettant l’enseignement en difficulté ,la gratuite de la maternité, les fonctionnaires de l’État ,les infrastructures de base, poursuit-il.