Jean-Claude MEYA a lancé cette invitation ce dimanche 1er mai 2022 à l’occasion de la célébration de la fête du travail.
Dans un entretien avec un reporteur de kivuavenir.com , ce jeune entrepreneur montre à la jeunesse comment il s’est démené dans la vie afin qu’il soit à mesure de chapeauté une entreprise, chose qu’il rêvait depuis son enfance et cela grâce à l’entrepreneuriat.
Issue d’une famille moyenne, celui-ci n’avait pas forcément les facilités qui lui auraient permis de se lancer dans l’entrepreneuriat pourtant, dès le départ, l’homme a compris qu’il est fait pour le milieu des affaires. La il va commencer par un poulailler chose qui bien vite, malgré les difficultés Meya développe son activité.
Cher Journaliste, je suis un jeune entrepreneur. A l’occasion de cette journée du 1er mai, journée mondiale des travailleurs, j’invite la jeunesse à l’entrepreneuriat car depuis longtemps notre espoir était que nous soyons embauché dans les Organisations Non Gouvernementales et demandé au gouvernement de nous créer des emplois. Aujourd’hui une chose difficile pour tout le pays du monde y inclu la RDC. Donc le gouvernement ne peut jamais donner de l’emploi à tout le monde», fait-il savoir
Pour lui, certains jeunes ont peur de commencer suite aux difficultés qu’ils rencontrent dans ses activités dès le début de leurs activités, habitude que ce dernier n’encourage pas.
Moi même, je les avais rencontré, mais je n’ai pas accepté que la peur l’emporte. Plusieurs fois j’ai perdu des poussins ou des poules suite à l’épidémie. Je me suis heurté également au problème de rareté de provenderie et des produits véto qui ne viennent que des pays voisins comme le Rwanda, Burundi, Ouganda. Au 21ème siècle, les jeunes ne doivent plus attendre que le gouvernement donne directement le travail à tout le monde, ils doivent plus se créer eux-mêmes des emplois en se lançant notamment dans l’entreprenariat », conseille-t-il aux jeunes.
Jean-Claude a également recommandé au gouvernement d’appuyer les initiatives des jeunes par l’allègement fiscal et le rétablissement de la paix dans cette région.
Nous lançons un vibrant appel à toute personne morale ou physique de bonne volonté de nous venir en appuis et au gouvernement congolais d’accompagner la jeunesse dans les projets de l’entrepreneuriat», ajoute le coordonnateur de DENAVEC-Asbl
Il déplore le fait que la provenderie coûte cher, raison pour laquelle il y a pas une grande production dans ce sens malgré les efforts qu’il fournisse.
Il sied de vous rappeler que les mois passé Neuf cents soixante jeunes entrepreneurs congolais ont étaient bénéficiaires d’un appui financier du gouvernement congolais à travers le PADMPME, projet financé par la Banque mondiale.
Les 960 jeunes entrepreneurs étaient de la capitale congolaise (Kinshasa), Lubumbashi, Goma, et Matadi.
Jérémie Baraka