L’ancien président français, François Hollande, est arrivé au Sud-Kivu via l’aéroport de Kavumu en territoire de Kabare dans l’après-midi de ce mardi 27 septembre, après son arrivé à Kinshasa dans l’avant-midi.
Accueilli par le Gouverneur de Province Théo NGWABIDJE KASI, l’ancien locataire du palais de l’Élysée a fait savoir que son séjour Bukavien a pour objectif de contribuer au renforcement des liens qui existent entre son pays la France et la République démocratique du Congo et plus particulièrement le Sud-Kivu, une des rares provinces du pays qui comptent un Institut et un Consulat Français.
Dans un entretien avec la presse locale , celui-ci renseigne qu’il se rendra à l’hôpital de Panzi pour visiter cette structure sanitaire qui travail pour le bien de la population. Mais aussi pour visiter la province, car dit-il, il ne s’ait jamais rendu dans cette partie de la République.
« J’étais venus à Kinshasa comme président de la République et je n’avais pas eu le temps de venir ici à l’est de la RDC », a-t-il dit. Il s’étonne que les congolais connaissent bien ce qui se passe en France et que les français connaissent moins ce qui se passe ici. Et à lui de saluer le lien qui existe entre les deux pays.
En ce qui concerne la situation de l’Est, François Hollande, indique que le retour de la paix est aussi la raison de sa présence ici. Et qu’il s’agit pour lui de faire en sorte que les initiatives diplomatiques amorcées puissent concourir à prévenir des ingérences extérieures.
Mais aussi d’assurer la sécurité à l’Est, de protéger les populations et faire en sorte que chacun contribue au retour à la stabilité et à la sécurité. « Qua la population sache qu’on n’accepte pas tous ce qu’elle subit aujourd’hui », dit-il.
A noter que ce c’est mercredi 28 septembre que François Hollande va visiter l’hôpital de Panzi. Et participer à l’inauguration de son bloc opératoire A.
Fancy Balibuno