Après plusieurs mois de réclamations de l’éclairage public dans la ville de Bukavu, la Société Nationale d’Electricité, SNEL/Sud-Kivu vient de donner quelques causes par rapport à cette question.
Dans une conférence de presse organisée par cette société d’électricité ce mardi 25 janvier 2022 dans la salle du restaurant Maman Kinja à Nguba non loin de la place Mulamba à Bukavu. La SNEL/Sud-Kivu responsabilise la population d’être à la base du manque de l’éclairage public dans la ville de Bukavu.
Lors de cette conférence de presse qui avait pour but d’échanger sur le taux de perception sur l’éclairage public dans la ville de Bukavu, plusieurs causes ont été évoquées par le directeur de la société nationale d’électricité.
Ces problèmes sont entre autres, le non payement des factures de la snel, le vol des lampadaires et les fil sur les poteaux mais également le système dit « dahulage » qui ne fait que persisté dans la ville de Bukavu jour et nuit.
En payant les factures, cela pourrait permettre à la mairie d’avoir la politique d’éclairer la ville à travers le 1 pour cent qui est soutiré aux factures de chaque abonné de la snel pour faire éclairer la ville
« Je suis vraiment content que nous ayons apporté toutes les précisions possibles sur les problèmes qui concernent l’éclairage publique dans la ville de Bukavu. La société civile voulait savoir le montant, donc la moyenne c’est combien que nous recouvrons pour la mairie. En moyenne c’est à peu près 2 000 000 que nous recevons chaque mois. Nous demandons à la société civile de nous aider à demander à la population de payer l’électricité parce que ce que nous avons compris ici chez est qu’il y a beaucoup de dahuleurs>>, renseigne le directeur de la SNEL .
Ce dernier ajoute qu’à travers le système cash power que la snel avait instauré, il est possible d’arriver même à recouvrir jusqu’à quatre millions de francs congolais.
Présent à cette séance d’échange sur la perception de taxe de l’éclairage public, le président du noyau urbain de la société civile, Jackson Kalimba se dit très soulagé de l’argumentation de la SNEL l sur la perception de cette taxe.
Tout en recommandant à cette société de communiquer sur l’évolution et les avancements de ce projet, KALIMBA à indiqué que la société civile urbaine va s’impliquer pour continuer à faire le suivi.
Il faut signaler que plusieurs autorités ont pris part à cette activité.
Jérémie Baraka