![4ème édition du tournoi de Karaté à Goma: le décor est planté pour accueillir la compétition [ Organisateurs]](https://kivuavenir.com/wp-content/uploads/2024/11/IMG-20241105-WA0030-75x75.jpg)
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Dénoncer la présence de certains sujets chinois dans leur entité et l’exploitation illicite des minerais, c’est l’objectif d’une marche pacifique que la société civile sous noyau de Wamuzimu promet d’organiser le lundi 1er novembre 2021 dans la chefferie de Wamuzimu, territoire de Mwenga dans la province du sud-Kivu.
Cette marche qui sera organisée sur toute l’étendue de la chefferie de Wamuzimu pour dire non à l’exploitation illégale des minerais dans cette entité sera aussi accompagnée d’autres actions citoyennes.
Selon le président de la société du milieu, la projection de ces actions citoyennes le lundi 1er Novembre prochain sur l’ensemble de cette entité territoriale décentralisée n’a qu’un seul but, c’est de manifester leur mécontentement face à la présence des sociétés qui exploitent les minerais d’une manière illégale et illicite dans cette partie de la province du sud Kivu.
Pour Mwaka Félicien, la marche de ce lundi à Wamuzimu sera accompagnée par une journée ville morte.
“La population doit être vigilante car l’ennemie est entrain de se réorganiser. Cette même population attend impatientiement le rapport de différentes commissions parlementaires envoyées dans le milieu pour enquêter sur ces exploitations surtout celle de l’Assemblée nationale où tout le monde attendait le résultat dans le bref délais”, martèle le président de la société civile de Wamuzimu.
Mwaka Félicien fustige le fait que tous les sites où exploitent les chinois n’avaient pas été visités par cette commission.
Il renseigne que le fait de voir ces sites ne soient pas visités par la commission qui étaient venue de Kinshasa, c’est une faute du chef de la délégation et car les autres sites les ont été visités nuitamment.
Celui-ci lance un vibrant appel à toute la population de la chefferie de Wamuzimu à prendre part à ces activités qui sont dans le soucis de réclamer ses droits longtemps bafoués par les entreprises étrangères.
Émile Kombe, depuis Kitutu
