D’après ce communiqué, les tactiques défensives adoptées par les FARDC se caractérisent par le respect strict d’un cessez-le-feu unilatéral, ne réagissant qu’en cas d’attaque directe et optant pour des replis stratégiques définitifs en cas de revers. Cette approche laisse le champ libre aux terroristes du M23-RDF et expose gravement les populations locales à des violences, entraînant une crise humanitaire sans précédent dans la région du Nord-Kivu.
La Société Civile dénonce également le manque de coordination et de communication des responsables militaires sur le terrain, qui refusent tout dialogue avec la population et la Société Civile selon le communiqué.
Face à cette situation critique, trois questions cruciales sont posées : Le Gouvernement de la République a-t-il abandonné le Nord-Kivu ? Quelles mesures sont nécessaires pour mettre fin à cette guerre ? La mobilisation de la population par la Société Civile est-elle indispensable pour contrer l’ennemi ?
Il est souligné l’urgence d’un suivi constant de la situation sécuritaire et de la nécessité d’une action immédiate pour contrer l’avancée du M23-RDF et ses conséquences désastreuses sur la population.
Les autorités compétentes sont vivement encouragées à prendre des mesures urgentes pour assurer la protection des civils et rétablir la sécurité dans la région du Nord-Kivu.