Dans un mémorandum adressé au Chef de l’État congolais monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et déposé au gouvernorat ce vendredi 1er mars 2024, les femmes réunies dans le groupe
« Tujiteteye » disent être fatiguées des atrocités que subissent les femmes et les enfants lors de la guerre du M23 dans la province du Nord-Kivu.
Dans cette note lue par Passy Mbalama, ces femmes demandent au président de « Mettre fin à cette guerre qui, malheureusement, a déjà occasionné des déplacements massifs de populations ainsi que des pertes en vies humaines, mettre en place un couloir de sécurité dans la province du Nord-Kivu afin de garantir la protection des civils, en particulier des femmes et des enfants, contre les violences et les abus perpétrés par les groupes armés, notamment les M23/RDF, mais aussi de récupérer les différents territoires sous le contrôle du M23 aujourd’hui, et de restaurer l’autorité de l’État dans les différents territoires occupés par les M23 et d’autres groupes armés »
Et d’ajouter :
« Nous demandons au chef de l’État de mettre également en place des mécanismes efficaces d’accès à la justice et de lutte contre l’impunité pour les auteurs des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et des violations des droits humains, dont les violences basées sur le genre, en veillant à ce que les victimes puissent bénéficier de réparations adéquates ».
Rappelons qu’il ya déjà plus de deux ans qu’une partie de la province du Nord-Kivu est sous contrôle des terroristes du Mouvement du 23 mars “M23” en sigle soutenu par le régime de Paul Kagame avec ses alliés.
Parmis les territoire pris en otage par ces derniers nous citons : Masisi, Rutshuru et Nyiragongo .
Aujourd’hui Ces conflits armés provoquent des déplacements massifs de populations, des violations des droits humains, des massacres de civils, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.