Les gens qui souffrent et meurent des guerres sur le territoire congolais, sont surtout des populations locales qui sont prises atrocement entre les deux feux de mêmes intensités de nuisances des belligérants de toutes les parties engagées dans ces affrontements ; ces combats meurtriers belliqueux. Surtout, au Nord, au Centre ; et surtout encore, dans tout l’Est du Congo, RDC ; où les habitants, sans défense, sont massacrés et décimés ou par les miliciens nouveaux conquérants et maitres de ces espaces d’administration nationale ; ou par ceux derniers quand ils sont chassés par les forces loyalistes : ANC, FAZ, FAC, ou FARDC. Que ce soit des forces négatives ou d’autres parties engagées dans les combats barbares, aux conséquences néfastes ; jusqu’aux atrocités inimaginables ; celles-ci sont vues, vécues et ressenties par les enfants, femmes, hommes, vieillards. Même les animaux y sont coincés et en meurent.
En chaque guerre bien identifiée en espace, en ses auteurs et en ses initiateurs intellectuels au Congo, RDC, il y a, toujours, eu des victimes innombrables des personnes qui y sont engagées ; et aussi, des personnes innocentes et sans défense ; qui sont des habitants de ces lieux ou zones opérationnelles où tout est permis ; y compris tuer femmes, enfants, hommes et vieillards… à bout portant ! Même en présence des caméras fims qui pourront reproduire des scènes de ces atrocités des années après. Depuis 1960 jusqu’à l’heure actuelle, les opérations militaires, en RDC, sont néfastes, horribles et catastrophiques contre le Peuple Congolais.
Pendant la guerre de Sécession du Katanga, les images, même en noir et blanc, de cette époque ne sont pas belles à voir ; et sont d’atrocités extrêmes, inimaginables et insupportables. Les victimes dans cette barbarie n’étaient pas seulement ceux qui étaient engagés dans ce combat de libération de Katanga. Les Femmes, les enfants, hommes vieillards sans défense, aucune, se sont retrouvés entre les deux feux ; et beaucoup sont morts, tués par la folie et la méchanceté des hommes en présence et en conflits. Des victimes innocentes innombrables !
Lors de la guerre entre les éléments de la rébellion de Pierre Mulele, qui avait débuté ses actions de combats dans le territoire de Fizi et Uvira, dans le Sud-Kivu, les populations civiles innocentes ont vu les atrocités de toutes sortes. Des tueries journalières, nuits et jours. Toute personne qui était soupçonnée ou collaborant avec le pouvoir central et Bukavu était arrêtée et tuée ; sans aucune forme de procès. Les avions de guerre de types T 22, T24, C130 tiraient et larguaient des bombes toutes les journées. Et les nuits, c’était les barques et les bateaux de guerres qui tiraient partout sans cesse ; alors, c’était impossible de dormir.
Alors que les populations sous le régime rebelle de Simba priaient leurs dieux pour mettre fin à ce mouvement muleliste de sang ; sous Joseph Kasa-Vubu comme Président Joseph Mobutu comme Général de l’Armée, Monsieur Moïse Tshombe fut nommé premier ministre pour terminer la rébellion dans l’EST du pays.
Tshombe, dans ses relations avec l’Afrique du Sud depuis Sécession, il fut appel aux mercenaires blancs sud-africains qui sont venus au Congo-Kinshasa, armes munitions, véhicules, bateaux, avions pour en finir avec les rebelles mulelistes tirant sur tout ce qui bougeait et qui était noir ! Ces mercenaires, avec difficultés de communication ; car parlant anglais et afrikaans surtout, avaient la gâchette facile ; et tiraient sans procès sur tout ce qui était noir et suspect. Ils venaient du pays de l’Apartheid. Le noir Congolais était la cible à abattre. Ces blancs sud-africains, dans leurs opérations militaires au Congo, ont abattus beaucoup de noirs dont les babembes à Kalemie, Lulimba, Kabimba, Kiimbe, Fizi, Baraka, Ubwari, Mboko, Makobola. Ces blancs mercenaires de Tshombe ont tué les Bavira qui se cachaient dans les vallées pour se protéger.
Et, je vous épargne les guerres de 80 jours Kolwezi, Moba 1, Moba 2, AFDL, RCD, M23, les guerres de Beni, Butembo, de Minembwe et d’ailleurs. La guerre reste horrible et catastrophique.
Toutes ces guerres ; qu’elles soient civiles, rebelles ; miliaires des régimes en place ou des troupes étrangères engagées dans les combats, leurs grandes victimes restent les communautés locales ; les populations qui, souvent, sont accusées d’être en collaboration avec l’ennemi rebelle. Les troupes tuent les civils. Elles leur font porter de lourds fardeaux de guerres ; et si les personnes se sentent fatiguées en portant ces bagages, les agents en armes les tuent.
Les vaches, les chèvres, les porcs, chiens, chats, les poules, les canards …n’échappent pas aux effets néfastes de la guerre. Car, tout est pillé et volé par les troupes en mouvements ou en positions ; qui demandent aux maris de transporter les butins ; après avoir violées leurs femmes et filles devant tout le monde : les chefs militaires ou rebelles ; et les plus jeunes enfants.
Voilà pourquoi nous ne cessons d’appeler, urgemment, pour un Forum National « dialogue, Conférence, » pour laisser à nos Filles et Nos Fils un autre Congo, Grand-Congo sans ni germes de guerres ni des atrocités insupportables et inimaginables.
Golden Misabiko
Défenseur International des Droits Humains
Leader de la Société Civile/Congo