La Nouvelle dynamique de la société civile a décidé, jeudi 25 janvier, de mener une lutte contre les disparités salariales entre les animateurs des institutions et les agents et fonctionnaires de l’Etat.
Les représentants de cette structure citoyenne ont levé cette option lors de leur première réunion tenue à Bukavu (Sud-Kivu).
Ensemble, ils ont convenu de mobiliser leurs pairs des autres provinces afin d’engager une lutte commune contre ce fléau au niveau national.
En effet, cette dynamique a tenu coûte que coûte à apporter un changement sur cette situation en RDC où, les animateurs des institutions s’attribuent le gros du revenu au mépris du reste des couches de la population.
Josué Boji, l’un des acteurs-clés de cette dynamique, cette disparité salariale a trop duré et elle a comme corolaires : corruption, népotisme, financements des miliciens et la détérioration du tissu socio-économique du pays.
« L’administration publique a été clochardisée et c’est un problème sérieux. On ne peut pas conduire un pays comme ça. Avec une administration qui n’est pas prise correctement en charge, avec une police nationale qui n’est pas prise correctement en charge, la sécurité des citoyens sera assurée », a-t-il fait savoir.
Pour Josué Boji, ce problème des irrégularités salariales est social et non politique.
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Une seconde réunion de cette dynamique est prévue mercredi 31 janvier au cours de laquelle une pétition sera orientée au président de la République.
Ces activistes de la société civile estiment que les députés nationaux seront mis à contribution pour mener ce plaidoyer.