Le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), condamne les pertes en vies humaines occasionnées par les ADF. Selon son dernier bulletin d’informations publié lundi 9 août 2021, au moins 75 civils ont été tués en l’espace de deux semaines dans les territoires de Beni (Nord-Kivu) et d’Irumu (Ituri).
Pour le CEPADHO, les attaques perpétrées ces jours par les ADF ont pour objectif d’inciter la population à s’opposer à l’état de siège.
Cette Organisation non gouvernementale demande à cette dernière de ne pas tomber dans le piège de l’ennemi et de continuer à soutenir les FARDC dans leurs opérations pour mettre fin aux tueries dans la région.
De son côté, le porte-parole du gouverneur de la province du Nord-Kivu, le général de brigade Sylvain Ekenge, a dressé le bilan de l’état de siège dans sa province.
Au cours de son face à face, vendredi, avec la presse à Beni, Sylvain Ekenge a indiqué que plus de 600 membres des groupes armés s’étaient rendus, 328 armes déposées et 145 collaborateurs des ADF arrêtés.
“Pour les FDLR, on est arrivé à quelque chose comme 30 FDLR qui ont été neutralisés pendant l’état de siège.
Depuis le 6 mai, 145 collabos sont arrêtés ici et ce sont les cellules dormantes des ADF. Il y a dix véhicules et 15 motos de l’ennemi saisis ici dans le territoire de Beni “, indique le général Sylvain Ekenge.
Il estime que ceux qui critiquent ne trouvent pas leur compte dans ce qui se fait :
“Vous voyez que les gens n’aiment pas l’état de siège, alors qu’ils en ont demandé et aujourd’hui ils veulent qu’on en finisse parce qu’ils ne se retrouvent plus dans les aventures des fraudes et dans ce qu’ils font dans le soutien des groupes armés “.
Cette opération se fait avec le secteur opérationnel Sokola 2 de la province du Nord-Kivu.
Aimé Kulimushi