« Les Parties s’engagent à mener les négociations d’un accord de paix global dans un esprit de responsabilité, de coopération et de compromis, avec pour objectif de parvenir à un consensus et de signer l’accord au plus tard le 17 août 2025. »
Cette initiative intervient dans un contexte de violences prolongées dans la partie orientale du territoire national, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où les combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les éléments du M23 ont provoqué de lourdes pertes civiles et militaires, ainsi que le déplacement massif des populations.
Le processus de négociation envisagé vise à aborder de manière exhaustive les causes profondes de la crise sécuritaire, incluant les revendications sociopolitiques, les conditions de retour et de réintégration des déplacés et réfugiés, ainsi que les mécanismes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants.
Un cadre de dialogue sous supervision régionale et internationale
Les discussions prévues bénéficieront de l’accompagnement et de la facilitation de plusieurs partenaires régionaux et internationaux, au rang desquels figurent la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), l’Union Africaine, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et les Nations Unies.
Le calendrier annoncé prévoit une intensification des pourparlers dans les semaines à venir, avec pour échéance fixée le 17 août 2025 pour la signature formelle d’un accord global susceptible de mettre un terme définitif aux hostilités.
Vers une paix durable ?
Si les autorités congolaises appellent à la vigilance et à la retenue sur le terrain, elles insistent également sur la nécessité d’un engagement sincère de toutes les parties, y compris des puissances régionales soupçonnées de soutenir indirectement les groupes armés actifs à l’Est de la RDC.
Cet engagement renouvelé en faveur du dialogue ouvre une fenêtre d’opportunité importante pour mettre fin à des décennies de conflits récurrents, tout en jetant les bases d’un processus de réconciliation nationale et de reconstruction dans les zones meurtries.