Quelques jours après la déclaration de l’Organisation Non Gouvernementale Human Rights Watch , accusant le gouvernement de la République Démocratique du Congo de violations des droits humains et de répression envers l’opposition politique, le Gouvernement congolais a émis une réponse ferme, contestant ces accusations .
Le gouvernement a catégoriquement rejeté les allégations présentées par Human Rights Watch. Ce dernier souligne l’importance fondamentale qu’il accorde à la protection des droits humains ainsi qu’à l’intégrité des processus démocratiques”. La date fixée pour les élections, le 20 décembre, témoigne de l’engagement du pays à organisateur des élections transparentes et équitables en coopération avec les acteurs internationaux et régionaux, a-il souligné dans un communiqué.
Le gouvernement dément fermement les allégations de ciblage de l’opposition politique, avancées par Human Rights Watch. Il insiste sur le fait que les mesures prises par les autorités visent à préserver l’ordre public, à assurer la sécurité des citoyens et à prévenir toute forme de violence. Il met en avant le respect des lois nationales et des protocoles internationaux en matière de maintien de l’ordre par les forces de sécurité.
Le gouvernement rejette également les allégations de restrictions des libertés fondamentales, d’arrestations arbitraires et d’intimidation. Il attire l’attention sur « les actes de violence commis à la rencontre des forces de police, qui n’ont pas été condamnés par l’opposition ni par Human Rights Watch ».
En réponse aux cas spécifiques mentionnés par Human Rights Watch, le gouvernement affirme que les mesures prises sont motivées par des raisons de sécurité et de maintien de l’ordre public. Il garantit que toutes les allégations de violations des droits humains feront l’objet d’enquêtes approfondies et transparentes. Les responsables présumés seront tenus pour responsables devant la loi, sans distinction de statut ou d’affiliation politique.
Le gouvernement souligne que la démocratie est renforcée par le respect des règles, et non par la violence. Il rejette la stratégie de discréditation du processus électoral adoptée par un parti de l’opposition. Il assure que les élections se dérouleront dans le calme et permettront au peuple congolais de choisir son dirigeant en toute liberté.
Le Gouvernement reconnaît le rôle important de Human Rights Watch en tant que défenseur des droits humains. Il invite les responsables de l’ONG à collaborer avec les autorités dans un esprit constructif. Le partage d’informations permettra de résoudre les préoccupations et de renforcer les efforts communs en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux.
Il sied de vous rappeler qu’à quelques mois seulement des élections en République démocratique du Congo, l’Organisation Non Gouvernementale Human Rights Watch a déclaré le mardi 22 août la “répression” et les “intimidations” impliquant l’opposition politique fait face, ” dans un contexte de tensions politiques qui s’accumulent “. Les autorités de la RDC ont « pris pour cible des dirigeants de partis politiques » selon l’organisation américaine de défense des droits humains. Dans un communiqué publié mardi, l’ONG parle de « vague d’arrestations et de restrictions des libertés fondamentales ».
Les autorités doivent inverser rapidement la tendance, estiment certains défenseurs des droits de l’homme présents par Kivuavenir.com dans le but d’organiser des élections libres et équitables.
Jérémie Baraka