Alors que dans la chaîne alimentaire les loups ne se dévorent jamais, en RDC, il est possible qu’ils soient entrain de se dévorer entre eux.
C’est par grand mécontentement du peuple comme l’ont exprimés certains citoyens au micro de Kivuavenir.com, que les leaders du parlement ne soient pas entrain d’émettre sur les mêmes ondes pour le seul intérêt de placer un candidat au poste de juge constitutionnel en remplacement du juge Mongulu qui a rendu l’âme il y a peu de temps.
Ces bisbilles commencent à partir de ce Lundi 23 Mai 2022 pendant que les deux responsables du parlement ont commencé à vouloir se recadrer moyennant des correspondances s’appuyant tous sur les lois du pays.
Alors que le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso Nkodia Pwanga s’appuie sur l’article 158, alinéa 1er de la Constitution de la RD Congo et l’article 42 du règlement intérieur du congrès qu’il estime que son homologue du sénat a violé en désignant le sénateur Louis Mbonga comme candidat au poste de juge tel qu’il l’a fait savoir dans sa lettre adressée à Modeste Bahati Lukwebo le 23 mai dernier comme il le fait savoir dans ses dires publiés par nos confrères de 7sur7.cd <<Force est de constater que vous retenez par dévers vous la décision ainsi que le communiqué conjoints, tous deux relatifs à la convocation dudit congrès, sans aucune explication compréhensible ni une quelconque raison convaincante>> et à lui d’ajouter que << Je tiens à vous exprimer, au nom des honorables députés et du mien propre, toute notre désapprobation vis-à-vis de pratique non républicaine qui ne permette nullement la parfaite collaboration inter institutionelle entre nos deux chambres et ne reflète guère la sincérité de nos rapports. Dès lors, puis-je vous prier, dans l’intérêt supérieur de la nation, de favoriser la tenue du Congrès afin qu’il puisse se prononcer sur le dossier sous examen>> a sollicité Mbosso Nkodia.
Celui du sénat Bahati Lukwebo, recadre son homologue à travers les articles 7 et 8 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle.
Dans ses dires reportés par 7sur7.cd, Lukwebo rappelle que << La constitution et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle parlent du quota des juges réservé au parlement (c’est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat), pourquoi vouloir réduire ce quota à la seule chambre que vous présidez ? Parlera-t-on des juges désignés par le parlement ou bien par l’Assemblée nationale seulement ?>> s’interroge le président du sénat. Continuant avec ses dires, Bahati Lukwebo signale qu’ << Au nom du bicaméralisme parlementaire constitutionnellement reconnu au Parlement congolais, le sens éthique, la complémentarité et l’équité inter institutionelle commandent le respect strict des droits et obligations reconnus à chaque chambre. Dès lors que l’Assemblée nationale dispose déjà de deux juges sur trois à la Cour constitutionnelle, il va de soi que l’unique poste restant soit proposé par le Sénat au congrès. C’est ce qui justifie la résolution du Sénat qui présente un candidat au congrès>> a-t-il éclairci.
Ce qui serait la pomme de discorde entre les deux ténors du parlement serait la résolution prise par le Sénat désignant le sénateur Louis Mbonga comme candidat au poste de juge constitutionnel comme l’a dit le président de l’Assemblée nationale Christophe Mbosso Nkodia.
Toute fois, le président du sénat Modeste Bahati Lukwebo signale que son Institution n’a pas désigné son candidat comme juge constitutionnel plutôt comme candidat à présenter au congrès au nom du sénat.
La date de la tenue du Congrès reportée au Lundi 23 Mai passé reste renvoyée à une date ultérieure.
Toute fois, wait and see comme disent les anglais car, verra celui qui vivra disent les sages.
Ishara Masirika