Elle l’a fait savoir dans une déclaration rendue publique ce jeudi 3 février de l’année en cours et dont une copie est parvenu à la rédaction de kivuavenir.com.
Dans cette déclaration, cette organisation indique que l’ attaque ” sauvage ” perpétrée par la milice CODECO contre des” innocents” et des personnes “vulnérables” c’était sur le site des déplacés connu sous le nom de “Plaine Savo ” à environ 80 kilomètres de Bunia, dans le territoire de Djugu (Ituri).
Selon l’esprit de ce document, l’UJDBU aurait perdu 5 de ses cadres dans ces actes ignobles dont MUCHIZA, ANSIMA BISIMWA, ALICE MURHULA, ALAIN NCIKO et MAMY BUHENDWA et présente ses condoléances les plus attristées à toutes ces familles éprouvées.
<<Nous avons suivi avec beaucoup d’amertume les actes de barbarie orchestrée par la milice CODECO en ITURI dans le territoire de DJUGU à plus de 80 km dans le camp dit” plein savon ” causant ainsi plusieurs morts et blessés. En outre, l’UJDBU condamne fermement ces actes inhumains de la milice CODECO et appelle le Gouvernement Congolais à prendre ses responsabilités pour sécuriser la population et leurs biens car il est inadmissible et incompréhensible que dans une Province en Etat de siège des actes pareils sévissent en répétition>> a regretté Emmanuel SHANGANYA coordonnateur de cette organisation
Le coordonnateur de cette structure, Emmanuel SHANGNYA, martèle qu’il y a deux ans environ, soit en 2020, plus de 120 personnes avaient été tués à Walikale dans la Province du Nord- Kivu tuées par la milice dite de “GEDEON”.
Par le biais de son coordo, L’Union des jeunes pour le Développement du Bushi-Buhavu “UJDBU “en sigle , demande à toute la population Congolaise de rester vigilante et tirer les conséquences de cette situation qui frappe encore le peuple Congolais longtemps meurtri.
En seulement huit jours, entre fin novembre et tout début décembre, le KST avait dénombré dans la même région au moins 123 civils tués, notamment dans des camps des déplacés.
Djugu est un des territoires d’Ituri particulièrement touché par les violences attribuées aux différentes factions de la Codeco, qui visent notamment les sites de déplacés abritant des milliers de villageois chassés de chez eux par de précédentes attaques.
Jérémie Baraka