La différence avec les trois autres est que ce sont des Parcs Nationaux alors que la RFO est une réserve.
Dans un parc national, les activités humaines sont interdites, alors que dans une réserve les activités humaines y sont autorisées quoi que surveillées avec beaucoup des restrictions. Une réalité à la base de beaucoup des frustrations de la part des riverains.
Selon , le chef de travaux Didier Likele, fustige que c’est une réalité qui fait que la vie des animaux dans la RFO soit en danger permanent puisqu’ils vivent avec les hommes. Et du coup, la présence des hommes constitue une menace permanente pour les animaux et au même moment ces hommes ont l’impression de ne pas être libre de jouir totalement de leurs richesses naturelles.
Il a aussi invite personne habilitée à donc traiter cette question avec beaucoup d’intérêt tout en sachant que cette réserve ou ce Parc nous appartient d’abord avant d’etre un patrimoine mondial, d’où ce qui est fait, c’est d’abord pour notre propre intérêt et celui de nos enfants.
La question est qu’une partie de la population et les gestionnaires du Parc devraient trouver un terrain d’enttente afin que les intérêts de la population riveraine puisse rimer harmonieusement avec le bien fondé de la conservation aussi bien de la faune que de la flore.
Monsieur Didier Likele, relève quelques formule et suggestions, notamment :
L’instauration d’un cadre de concertation tripartite Gouvernement-population-RFO en vue de développer des idées sur l’avenir aussi bien des communautés riveraines que de la RFO;
La réduction sensible et raisonnable de la superficie du site et son érection en Parc National afin d’y concentrer la faune et y interdire toute activité humaine; la création d’un domaine de chasse où les activités humaines (mines, chasse réglementée, Agriculture… ) sont autorisées afin de permettre à la population de jouir de ses richesses naturelles;
La Création d’un Comité mixte d’évaluation périodique des cahiers des charges des riverains incluant l’implementations des multiples projets générateurs d’emplois en faveur de la population locale en vue de réduire sensiblement les frustrations et permettre une conservation consentie et concertée.
Notons que les rapports entre les aires protégées et les populations riveraines n’ont jamais été faciles à entretenir, d’où l’importance des initiatives incitatives en vue de booster l’intérêt de la communauté riveraine et ainsi minimiser les conflits autour du site.