« Les suicides étaient âgées entre 8 et 11 ans. Elles vivaient dans des familles d’adoption, séparées, recomposées ou en conflits. Elles habitaient les quartiers résidentiel de Nyawera, populaire de Nkafu et marécageux de Luziba.
Les langues fourchues parlent des simulacres des pendaisons pour cacher des assassinats. La ville verse dans des conjectures les plus objectes, … »
C’est de cette manière que le Souverain Libre se pense sur les cas de suicides devenus récurrents dans la ville de Bukavu ces derniers jours.
Dans son éditorial du nouveau numéro, le journal le Souverain Libre, paraissant à Bukavu, montre que des jeunes filles de Bukavu reviennent à l’école, à la maison, se retirent, et sont retrouvées pendues au bout d’une corde dans les chambres à coucher, douches ou chantiers.
Pour suit cet hebdomadaire toujours dans son éditorial, les évacuations urgentes de ces jeunes filles dans des structures sanitaires, ne résolvent pas grand-chose et le pire arrive.
Tout en répertoriant au moins trois cas de suicides des jeunes filles dans la ville de Bukavu depuis le mois de Mai de l’année en cours, cité par le Souverain Libre, certains observateursdoutent que ces enfants se suicident eux-mêmes.
Dans ce 288e numéro, à sa cinquième page, cet hebdomadaire parle du témoignage d’un jeune garçon qui montre que quelques adultes tueraient les enfants et masquent leurs crimes, par des simulacres des pendaisons.
« La petite Claudia ne s’est pas suicidée mais elle aurait été tuée. La corde dont elle s’est servie pour se pendre et celle retrouvée autour de son cou n’ont pas la même épaisseur. La hauteur entre le sol et la dalle où elle s’est attachée est grande par rapport à la taille de cette gamine. Elle n’a utilisé ni une chaise ou ni une caisse pour y arriver », s’est confié un jeune homme à ce journal, une façon de pleurer sa cousine.
Peut-on lire dans les colonnes de la cinquième page du nouveau numéro de ce journal paraissant à Bukavu, le professeur Emery Mudinga de l’Université Catholique de Bukavu évoque le manque de dialogue entre parents et les enfants.
Se basant toujours sur la question liée à la femme, le journal parle des hommes armés qui violent et terrorisent des cultivatrices dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu
Pour cette presse écrite, les femmes ne vont plus cultiver les champs parce qu’elles ont peur de croiser des hommes armés souvent dits non autrement identifiés.
A en croire ce média œuvrant dans la promotion de la femme et la démocratie, les violences sexuelles dans le territoire de Kalehe sont lié à la persistance des groupes armés, à la forte militarisation, à la prolifération des armes et à l’impunité. Ces violences continuent à entraver les activités de subsistance des femmes dans un contexte de pauvreté due aux conflits armés prolongés.
Poursuit le Souverain Libre, les dames ont du mal à exercer leurs activités champêtres par ce qu’elles ont peur de croiser les éléments des troupes armés qui les insécurisent.
Dans le 288e numéro qui va du 1er jusqu’au 15 octobre dernier, plusieurs autres sujets sont traités tels que la suspension de certains chefs d’établissements qu’on peut trouver à la deuxième page, un probable détournement de plus de 4 millions de dollars par le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, un article qui se trouve à la troisième page, des taxis et taxis bus peints en jaune, pour ne citer que cela.
Claude Musengero

























































Très bien fait Excellence