40 personnes tuées, 59 maisons attaquées par des bandits armés, 1 véhicule braqué, 50 cas d’enlèvements et 2 cas de justice populaire, tel est le bilan de l’insécurité enregistré au-cours du mois de mai 2022 en province du Sud-Kivu.
Ceci est contenu dans un rapport mensuel dénommé bulletin surprise de la Synergie des Association des Jeunes pour l’Education Civiques et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu, SAJECEK-force vive.
Dans ce bulletin, SAJECEK-force vive fait savoir qu’actuellement la province du Sud-Kivu est confrontée à une insécurité grandissante, et cela au vu des différentes situations sécuritaires qui ont marqué le mois de mai.
Dans le chapitre des tueries, le territoire de Kalehe a été le théâtre de l’insécurité avec 10 personnes tuées, suivi de la ville de Bukavu avec 9 personnes tuées, en troisième position vient le territoire de Shabunda avec 7 personnes, les territoires de Kabare et Fizi ont enregistré 4 cas de tueries chacun, Uvira 3 cas, Mwenga 2 cas, Walungu 1 cas et Idjwi 0 cas.
S’agissant des véhicules braqués, seul le territoire de Fizi a enregistré 1 cas de braquage tout au long du mois de mai en province du Sud-Kivu.
Toutefois, le territoire de Walungu a été le théâtre des attaques nocturnes avec 31 maisons attaquées, suivie de du territoire de Kalehe 7 cas, la ville de Bukavu et le territoire de Fizi viennent en 3-me position avec 6 cas chacun, le territoire d’uvira a à son tour a enregistré 5 cas, Kabare 3 cas, Mwenga 1 cas et les restes des territoires dont Shabunda et Idjwi n’ont connu aucun cas.
La pratique d’enlèvements a connu une hausse au mois de mai où 51 personnes on fait objet de cette pratique contre 18 au mois d’avril, avec notamment 20 cas dans le territoire de Shabunda, 18 à Kalehe, 8 à Fizi, 3 à Uvira et une seule personne enlevée à Mwenga et dans la ville de Bukavu.
Dans le chapitre de justice populaire, seuls deux cas ont été enregistrés au cours du mois de mai contre 18 au mois d’avril dernier.
Suite à cette situation sombre, la Synergie des Association des Jeunes pour l’Education Civiques et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu, SAJECEK-force vive, estime qu’il est grand temps que les autorités investissent des moyens suffisant dans ces secteur, et aux services de sécurité de s’investir efficacement afin de mettre fin de maintenir la sécurité, la paix et quiétude dans les villages, villes, et communes de la province du Sud-Kivu.