Dans le cadre d’exposer les faits qui se sont déroulés le jeudi 2 décembre à l’assemblée provinciale du Sud-kivu lors de la plénière qui consistait à l’examen et vote de la motion de censure contre le gouvernement provincial, où certains journalistes en plein exercise de leur métier, ont été victimes des barbaries policières, l’Union Nationale de la Presse du Congo, section du Sud-Kivu et certaines organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine des droits humains, ont rencontrés certaines autorités quand à ce.
Conduite par le président de l’Union Nationale pour la Presse du Congo UNPC section du Sud-kivu et le directeur national de l’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée PPI, Pascal Mupenda, la corporation des journalistes du Sud-Kivu, a échangé avec différentes autorités provinciales.
Tout a commencé au gouvernorat de province où cette corporation s’est entretenu avec le vice-gouverneur et gouverneur ad intérim, Marc Malago Kashekere sur la situation alarmante qu’avaient connue certains journalistes du Sud-Kivu.
Pour le président sectionnelle du Sud-kivu, Darius Kitoka, devant le gouverneur ad intérim, les journalistes étaient blessés par balles alors qu’ils couvraient la séance plénière du 2 décembre dernier.
D’autres par contre avaient été maltraité, fouetté par certains éléments de la Police Nationale Congolaise.
De son côté, le gouverneur intérimaire du Sud-kivu, a promis à cette dernière que le gouvernement provincial prendre en charge les factures des journalistes blessés par balles et promet le soutient du gouvernement provincial aux chevaliers de la plume, qui sont leurs partenaires.
Tour à tour, après le gouvernorat, cette délégation s’est dirigée à l’assemblée provinciale avant de se rendre aussi au commissariat général de la Police Nationale Congolaise.
À l’hémicycle provincial, cette délégation composée de l’UNPC et des organisations de la société civile militant pour le respect des droits humains, a été reçue par le rapporteur de l’assemblée provinciale, Jacques Kamanda.
Le rapporteur a promis d’accompagner cette délégation dans toute sa lutte.
Au commissariat général de la PNC, cette dernière n’a pas été reçue, faute de quoi le répondant numéro 1 de cette institution d’appui à la sécurité serait absent dans la ville de Bukavu.
Un rendez-vous a été donné à cette délégation, comme quoi le commissaire serait déjà de retour dans la ville.
Ce mot de rendez-vous n’était pas un mot de bienvenue dans les oreilles des chevaliers de la plume et des acteurs de la société civile
Le président sectionnelle de l’ UNPC/Sud-kivu, Darius Kutoka ” c’est peut-être le commissaire lui-même qui peut répondre pourquoi nous n’avons pas été reçu, mais ce que nous apprenons est que le commissaire général de la Police n’est pas présent dans la ville. Il a laissé un intérimaire et l’intérimaire lui-même nous dit à travers ses services de repasser le samedi alors que nous, le samedi, nous avons déjà envisagé un certain nombre d’actions que nous allons poser comme presse, comme corporation des journalistes”.
Il a ajouté que la corporation des journalistes du Sud-kivu compte mener des actions de grande envergure pour demander aux autorités d’avoir une considération particulière à l’égard des chevaliers de la plume en les sécurisant dans leur métier.
Claude Musengero