Lancée sur l’ensemble de la province du Sud-Kivu, le 10 août dernier, la campagne dénommée « Éliminatoire 2023», produit des effets.
Initiée par la fédération de la société civile, la campagne Éliminatoire 2023, vise à appeler les potentiels candidats n’ayant pas convaincu, de s’éliminer eux-mêmes à la course au pouvoir pour les élections de décembre 2023 en RDC.
Frédéric Mushagalusa, président de la fédération de la société civile, FSCI-RDC, donne ici quelques catégories de potentiels candidats qui devraient s’ éliminer sur la liste.
«Les candidats ayant aligné comme suppléants l’une ou l’autre membre de famille. Les candidats ayant postulé à deux niveaux. Les candidats en conflits avec la population. Les candidats ayant participé au sous développement de l’une ou autre province. Les candidats distributeurs des matériels pour fin de corruption morale», martèle cet acteur de la société civile.
Les candidats qui se sont distingués dans les anti-valeurs: corruption, détournement, vol, incitation à la haine ou ethnique régionale, mensonge, immoralité, égoïsme et démagogie. Ceux ayant un passé douteux et promettent monts et merveilles en prétendant qu’ils sont désormais des apôtres du changement, les candidats importés, ainsi que les candidats n’ayant jamais participé à aucune lutte visant le bien être de la RDC, tous, ne sont pas épargnés par cette campagne.
Se nommant ou nommé «gardien du temple», Frédéric Mushagalusa, s’attaque également aux suppléants.
« Les suppléants étant aussi des candidats au deuxième niveau connaîtront aussi une vérification sur leur parcours», souligne ce dernier.
Poursuit-il, un préliminaire public va être bientôt organisé et/ou les candidats devront se présenter.
Il est à noter que la campagne éliminatoire 2023 vise à sensibiliser la population sur qui voter le 20 décembre prochain, jour de scrutins en RDC.