La société civile forces vives de la ville de Bukavu sollicite auprès de l’Inspection générale des finances (IGF) une mission de contrôle sur l’utilisation des fonds alloués au Projet intégré de croissance agricole dans les grands-lacs (PICAGL) au Sud-Kivu.
Jackson Kalimba, président urbain de la société civile de la ville de Bukavu, l’a dit lors d’un entretien avec nos confrères de la Radio Okapi.
Ce dernier renseigne qu’à un mois de la fin du projet, les résultats sur terrain du projet intégré de croissance agricole dans les grands-lacs (PICAGL) en province du Sud-Kivu sont mitigés.
« Nous avons constaté que le bilan de ce projet est mitigé, 8ans après que ce projet est exercé chez nous. Ce projet est un crédit de la Banque mondiale au gouvernement congolais. Il devrait nous aider à pouvoir accroitre l’agriculture chez nous et également devrait nous aider à la commercialisation des produits agricoles, nous aider à lutter contre la famine et l’importation des produits agricoles dans des pays voisins. Mais aujourd’hui, nous avions constaté que malgré ce crédit de la Banque mondiale au gouvernement, même le piment est importé des pays voisins », regrette Jackson Kalimba.
Cet activiste de la société civile demande à l’Inspection générale des finances de pouvoir auditer ce projet pour éclairer les habitants de la ville de Bukavu, notamment sur l’utilisation des fonds à alloués.
PICAGL est un projet du gouvernement congolais financé par la Banque mondiale et exécuté au Sud-Kivu et au Tanganyika.
Il vise à accroitre la productivité agricole et la commercialisation dans les zones ciblées en RDC, améliorer l’intégration régionale dans le secteur agricole et de fournir une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou d’urgence déclarée.
La coordination de PICAGL, contactée,a promis de se prononcer au sujet des résultats de ce projet dans les prochains jours.
Mais du côté de l’IGF, ce dossier est déjà retenu parmi les cas devant faire l’objet des interventions sur terrain.
Arielle Bwinja