Plus de 2000 enseignants venus des territoires de Kalehe, Shabunda et Mwenga vivent dans des conditions difficiles depuis deux semaines dans la ville de Bukavu.
Ces enseignants étudient que depuis le 20 juillet 2020, ils ont séjourné dans la ville de Bukavu en attendant la paie de leurs salaires auprès de l’organisation Caritas Bukavu mais cela traîne.
D’entre eux qui ont contacté la rédaction soulignent qu’ils passent la nuit à la belle étoile et d’autres ne savent plus retourner dans leurs territoires sans avoir touché leurs salaires.
L’un des hommes, Mushagalusa Maheshe Jean Claude venu du territoire de Kalehe demande à la Catitas Bukavu que leurs salaires soient libérés dans un bref délai.
Ces enseignants promettent de mener des actions de grande envergure afin de faire entendre leur voix.
Nous sommes dans la ville de Bukavu il y a de cela deux semaines, certains parmi nous sont venus de Shabunda, Mwenga et Kalehe, nous ne comprenons pas jusque là ce qui peut expliquer ce retard de paiement de nos salaires, certaines personnes ont perdu le sens de l’humanisme, comment quelqu’un peut bloquer le salaire de plus de 2000 enseignants parents, pourquoi l’enseignant doit toujours la personne la plus déconsidérée dans ce pays? Regrette cet enseignant.
Un agent de la Caritas Bukavu qui a requis l’anonymat reconnaît ce problème et affirme que les pourparlers sont en cours pour que ces enseignants touchent leurs salaires dans un délai raisonnable.
Où est l’argent destiné au paiement de ces enseignants? aux responsables de la Caritas Bukavu la réponse.
La rédaction.