Un bilan quasi inexistant
Lors de la campagne électorale de 2023, le chef de l’État avait promis de renforcer la gouvernance, d’améliorer les infrastructures, de créer des emplois et d’accélérer le développement du pays. Pourtant, jusque-là, même les services de base comme l’eau, l’électricité et l’assainissement restent un luxe inaccessible pour une grande partie de la population. Le constat est accablant : même pas une toilette publique construite par l’État !
Dans les grandes villes comme Kinshasa, la situation ne cesse de se détériorer. L’insécurité, le chômage et la corruption continuent d’éroder la confiance des citoyens. Pendant ce temps, le gouvernement semble plus préoccupé par des querelles internes et des réajustements politiques que par les vrais problèmes du pays.
Un second mandat plus inquiétant que le premier
Si le premier mandat de Félix Tshisekedi était déjà critiqué pour son manque d’efficacité, ce second semble encore plus décevant. L’absence de réformes concrètes et le manque de vision stratégique fragilisent davantage le pays. L’est de la RDC reste en proie aux violences des groupes armés, la crise économique s’aggrave, et la population s’impatiente face à une gouvernance qui ressemble à une longue attente sans horizon.
L’erreur était donc grande pour le Président Tshisekedi de briguer un second mandat en 2023 sans un plan clair pour répondre aux attentes des Congolais. En 2028, lorsqu’il devra dresser le bilan de ses deux mandats, il lui sera difficile d’expliquer aux citoyens ce qu’aura apporté ce second quinquennat.
Quelle alternative pour l’avenir ?
Le pays ne peut pas se permettre cinq années supplémentaires d’incertitude. Il est encore temps pour le Président de changer de cap et de se concentrer sur des actions concrètes. Mais si la tendance actuelle persiste, l’histoire retiendra ce second mandat comme une occasion manquée et un échec cuisant pour la RDC.