Un jour après les échauffourées dans la ville de Goma chef-lieu du Nord-Kivu,le calme est revenu le vendredi 6 octobre de l’année encours au matin et celà après qu’il ait une perte de vies humaines le même jeudi dont deux policiers dans le quartier Mugunga.
La tension est montée jeudi, dans ce quartier , lorsque la police a voulu installer les sinistrés de l’éruption volcanique de 2002 sur le site leur octroyé par les autorités provinciales dans ce quartier.
Jeudi aux environs de 13 heures les policiers de la commune de Karisimbi ont tenté d’installer les familles des sinistrés de l’éruption volcanique de l’année 2002 sur les lopins de terre leur attribuer par les autorités sur l’avenue Lushagala dans la cellule de Lusale en commune de Karisimbi.
Selon le responsable du quartier Mugunga, Safari Mbalibukira qui confirme l’information, c’est contre toute attente que les habitants vivant sur l’avenue Lushagala ont été surpris par l’opération de bornage et de mesurage de parcelles supposées leur appartenir par les services compétents dont la police.
N’ayant pas bien digéré cette opération, craignant qu’elle n’aboutisse à son déguerpissement, la population en colère s’en est prise à la police. Il s’en est suivi un jet des pierres contre les forces de l’ordre.
Se sentant sérieusement prise à partie par la population, la police a procédé à des tirs de sommation, affirme le chef de quartier Safari Mbalibukira.
C’est ce qui a encore ravivé la tension et c’était la confusion totale.
Ce cadre de base affirme qu’après les échauffourées sept personnes ont trouvé la mort dont cinq civils et deux policiers parmi lesquels un major.
Alertés sur ces incidents, les autorités communales et les services de sécurité, sont arrivés rapidement sur le lieu pour calmer la tension et procéder à la levée des corps des victimes de ces échauffourées.
Cette tension latente entre les victimes de l’éruption volcanique de 2002, bénéficiaires du lotissement de ces lopins de terre et les occupants actuels du quartier, a toujours été perceptible.
Chaque partie se réclamant comme ayant-droit. Le chef de quartier Mugunga plaide pour l’implication des autorités compétentes pour départager les deux parties en conflit.