Selon les informations parvenues à notre rédaction, sylvestre Ilunga ilunkamba, serait déterminé à ne pas flancher face aux manœuvres du bureau d’âge et des députés de l’autre bord.
Celui-ci ne compte pas démissionner ni même se rendre à l’assemblée nationale mardi prochain, selon l’invitation qui lui a été transmise. Par cette position soutenue fermement par sa famille politique, le Front commun pour le Congo (FCC), le Chef du gouvernement précité, s’en va en guère contre l’assemblée nationale et les conséquences sur la vie politique du pays risquent d’être plus graves.pensent certains analystes politique indépendant interrogé par un reporteur de Kivu avenir.com
Selon nos sources, 301 députés ont signé la motion de censure contre le Premier Ministre, depuis samedi 23.janvier 2020 . Pour ses proches, cela est encore insuffisant pour obtenir son départ. Ces derniers renseignent que, le bureau d’âge n’a pas la compétence d’interpeller un Premier Ministre. Pour cela, il ne s’y rendra pas, et sa démission n’est pas à l’ordre du jour. Du côté du député national et constitutionnaliste André Mbata qui se base sur les articles 100 et 146 de la constitution ,Pour être recevable, cette motion devrait être signée par ¼ de députés nationaux, donc le minimum requis est de 125 députés. Or, dans le cas d’espèce, c’est 301 députés qui veulent le départ du Premier ministre Sylvestre Ilunga pour défaillance et incompétence notoire dans la conduite des affaires de l’Etat.
Selon lui ,l’article 146 de la Constitution l’Assemblée nationale peut mettre en cause la responsabilité du Gouvernement ou d’un membre du Gouvernement par le vote d’une motion de censure ou de défiance. Nombreux des congolais aujourd’hui se posent des questions sans réponses. Que va-t-il se passer si le chef du gouvernement se garde de répondre à l’invitation du bureau d’âge de l’assemblée nationale ? Une situation rare, délicate qui n’a peut-être pas d’issues constitutionnelles solides. Sera-t-il accusé d’outrage au parlement ? Difficile d’avoir la réponse.
Cette motion, une fois déclarée recevable, devra donc être examiné dans 48 heures, soit ce lundi 25 janvier2021, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, explique le député national Andre Mbata.
Lors de l’ouverture, le 5 janvier dernier de la session extraordinaire, les députés du PPRD s’étaient opposés à l’inscription du contrôle parlementaire dans l’ordre du jour proposé par le Bureau d’âge.
A ce sujet, André Mbata fait savoir que la Cour constitutionnelle a autorité le Parlement à contrôler le gouvernement en vertu de l’article 100 de la Constitution.
« Or, quand on contrôle le gouvernement, on peut aussi le sanctionner. C’est lié », affirme-t-il.
L’article 100 de la Constitution dispose :
« Le pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé de deux Chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, le Parlement vote les lois. Il contrôle le Gouvernement, les entreprises publiques ainsi que les établissements et les services publics. Chacune des Chambres jouit de l’autonomie administrative et financière et dispose d’une dotation propre. »
Tout droit vers une nouvelle crise en plus de celle déjà existante. Le Premier Ministre se retrouvera ainsi isolé avec le seul soutien de sa famille politique. Désavoué par le Président de la République, lâché par l’assemblée nationale, l’opinion s’impatiente de savoir comment le professeur Ilunkamba va s’y prendre…
Arielle Bwinja.