Il poursuit en condamnant les divisions politiques à la base de l’insécurité grandissante dans l’est de la RDC et l’insouciance des autorités.
Un discours très choque qui laisse la classe politique congolaise perplexe
L’archevêque de Kinshasa estime que : “Au-delà de discours complètement inutiles, la réalité est que les autres continuent à avancer et à occuper l’Est de notre pays. C’est une évidence, pour la simple raison, que le Congo n’a aucune force pour défendre l’intégrité de son pays. Un éléphant au pied d’argile. Nous tenons de discours ici comme si nous étions forts. La vérité est que le Congo n’a pas d’armée. C’est très grave pour une nation comme la nôtre.” fin de citation.
Il renchéri par ces mots : ” la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC prouve à suffisance que le pays est en agonie. Comment voulez-vous qu’une partie du pays qui est attaquée de l’extérieur, mais nous, au niveau de Kinshasa, siège des institutions, continuons à poser des actes, qui ne vont pas dans le sens de la consolidation de l’unité, de la cohésion. Nous savons très bien que notre pays est en agonie, un grand malade dans un état comateux”.
L’archevêque s’adresse au régime en place suite au ralliement de certains citoyens à la rébellion du M23
Dans la même homélie, le Cardinal tacle les autorités et leur demande de cesser des actes susceptibles de pousser à la rébellion. Sans l’ombre d’un doute, il s’agit d’une référence au ralliement de certains cadres du PPRD, ex-parti présidentiel, au M23. « Nous pouvons les traiter de traîtres, ils ont pris la cause de l’ennemi, mais la question de fond, c’est pourquoi ces gens ont-ils agi de cette manière-là ? C’est parce qu’au niveau d’ici, nous continuons à poser des gestes qui blessent les autres, qui fragilisent la communion nationale, qui excluent les autres. » a-t-il dit