L’article 24 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples note que, tous les peuples, sans distinction, ont droit à un environnement général satisfaisant et favorable à leur développement.
Cette Journée que célèbrent tous les pays du monde entier se veut une grande occasion de renouveler l’engagement en faveur du principe fondamental de la liberté de la presse, au vue de son importance fraîche, se basant sur le rôle moteur que jouent les médias, tout cela, pour garantir un respect remarquable et équestre du droit à la liberté d’expression, promouvoir la libre circulation de l’information et des idées.
Selon le préambule de la déclaration des principes, la journée du 3 Mai de chaque année doit aider les individus à prendre des décisions éclairées et renforcer la démocratie.
En République Démocratique du Congo, la journée Mondiale de la libéré de la Presse est une occasion pour les professionnels des médias, de faire entendre le rôle clé qu’ils jouent dans la société, nonobstant les conditions macabres dans lesquelles ils exercent au quotidien leur travail.
Alors que le Pays fait face à un défis Sécuritaire alarmant, les journalistes sont souvent la cible de plusieurs attaques diurnes et nocturnes, des exactions pour les asphyxier, des intimidations quotidiennes pour les discréditer ainsi que d’autres assauts injustes et parfois inhumains comme les enlèvements, les tortures et l’oubli grave de tous les droits dont ils sont bénéficiaires.
Sur la liberté de la presse dans les Provinces du sud et Nord Kivu, la dégradation des conditions des journalistes en période de guerre a été pointée comme à Bukavu et dans differents territoires du Nord-Kivu, selon le Constant fait par Kivuavenir.
À cela s’ajoute également la dépendance économique de plus en plus accrue des médias aux gouvernements et aux annonceurs affaiblissant ainsi leur neutralité.
Des responsables médiatiques ainsi que d’autres organismes internationaux ne cessent de dénoncer ces différentes situations qui pointent la vie de nombreux journalistes dans la région, appelant à l’adoption des mesures concrètes pour éradiquer ce grand fléau orchestré à ciel ouvert par des personnes qui ne subissent, malheureusement pas aucune sanction de la part de l’État Congolais ni des organisations internationales militant pour le bien être de Journalistes.
Malgré tout, ayant choisi de travailler au nom de la vérité en temps de Paix comme en temps de guerre, les journalistes sont obligés de faire leur travail, au prix du péril, sans compter les obstacles farouchement infligés injustement et sans se lasser, afin d’informer, former et divertir ce grand public assoiffé de l’actualité, même les bourreaux.
L’urgence s’impose pour les autorités compétentes dans chaque domaine, de s’arrêter encore une fois, et réfléchir sur les mécanismes pouvant contribuer à la préservation de la vie de ces nombreux professionnels de médias qui oeuvrent jours et nuits, sans récompense et parfois avec la toute dernière énergie physique et mentale qu’il faut.
À la veuille de la célébration de la journée de la liberté de la presse, des journalistes ont et enlevés, ligotés, dépouillés pour la simple raison qu’ils ont dit la vérité.
Les uns subissent martyre même pour avoir critiqué le mauvais goût de quelques gouvernants, censés pourtant tirer profit de la bouche autorisée afin d’assainir leur domaine d’intervention.
Notons que, malgré les multiples défis, la Presse reste une voie majeure pour le développement du pays, pour la reconstruction et la promotion équitable des valeurs patriotiques.
