À en croire les informations recueillies auprès des autorités locales, une femme en colère a enfoncé un tranchant couteau dans le ventre de son mari, après une longue dispute entre les deux dans leur maison d’habitation, aux environs de 21h, heures de Bukavu.
Cette dispute, affirment nos sources, tournait au tour d’une imputation faite à la femme, soupçonnée d’entretenir des relations louches avec des criminels qui opèrent jours et nuits au quartier Panzi en général et plus particulièrement à Kazaroho depuis plusieurs moments.
Après plusieurs jours que le jeune homme écoutait dire des habitants que sa femme était devenue elle aussi criminelle, l’homme a bravé la peur jusqu’à demander à sa femme de lui fournir assez d’éclaircissement sur cette information indigne et intolérable; information pour laquelle malheureusement l’homme a été torturé au risque de la mort.
En pleine patrouille nocturne, le chef de quartier Panzi affirme avoir été alerté sur cette situation horrible et a vite instruit au service de sécurité déployé depuis deux semaines à Panzi de s’enquérir du fait.
Tous ensemble ont déniché le malheureux homme où il était après sa torture en plein gémissement jusqu’à l’acheminer à l’hôpital de Panzi où il a été accueilli et interné pour des soins urgents.
Tôt le matin ce lundi, avons-nous appris, la femme criminelle a été attrapée par le service de sécurité jusqu’à être incarcérée à la proximité Panzi où elle attend son audition.
Ce drame survient dans un contexte méchant caractérisé par une situation sécuritaire déplorable partout à Panzi, quartier stratégique de la ville de Bukavu où des vies sont quotidiennement décimées par des inciviques jours et nuits.
Les autorités locales ont condamné fermement cette pratique jusqu’à rappeler aux habitants l’importance de bâtir la paix à travers des discours et discussions constructifs et la culture d’un esprit d’échange mutuel centré sur le respect de la vie humaine, la prise de conscience et le pardon.
























































