C’est ce lundi 20 septembre 2021 que l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS commémore ses “martyrs de l’État de droit”. Il s’agit là de la deuxième édition d’un événement qui aura désormais lieu chaque année.
À cet effet, le Docteur Mbale Wakilongo président Fédéral ad intérim du parti présidentiel fédération de Bukavu, dit ne pas oublier la disparition des combattants lâchement abattues pour avoir notamment réclamé la tenue des élections en 2016.
Dans son mot de circonstance dans un culte d’action de grâce organisé à l’église Paroisse Internationale Protestante de Bukavu, Mbale Wakilongo est revenu sur une brève historique de depuis 1982 que L’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS s’était engager dans la voie de la démocratie et de l’état de droit, mais selon lui cela n’était pas facile et ça eu un prix.
Pour lui, cette date rappelle aux combattants de l’UDPS en particulier et aux congolais en général, les manifestations organisées à l’époque, des décès et des blessés enregistrés pour lutter contre les anti valeurs, sans pour au tant oublier celà qui réclamaient l’organisation dans le délai des élections législatives et présidentielle, le 19 septembre 2016.
“Mes dames,mes demoiselles et monsieurs, combattants et combattantes distingués invités, l’heure n’est pas au discours, mais plutôt à une médiation pendant 37 ans plusieurs de nos combattants ont connu des répressions, enlèvements, arrestations arbitraires, exil forcé, procès injuste bidon et complaisant, tortures, assassinats…et tout autre sorte d’humiliation mais celà n’a jamais était un motif pour abandonner notre lutte. nous n’avons pas franchit ,ni faire demi-tour, nos yeux étaient toujours river vers l’horizon avec conviction qu’un jour ce pays retrouve la démocratie et devient totalement un état de droit. Nombreux parmi nous on donné jusqu’à leur vie, ils sont nombreux que nous ne pouvons pas cité tous leurs noms mais nous citons deux aux noms des autres.
Le premier c’est Anaclet Makanda Mpinga qui succombait suite aux tortures, la tolérance de la dictature lors de la 2ème République et le Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba, notre héros national qui nous nous as quitter en 2017 en plein combat, à ceux là nous n’oublierons jamais ces combattants et combattantes brûlés vifs dans notre permanence à Kinshasa en date du 19 septembre 2016 dans notre propre permanence.
Pour tous ces martyrs, nous vous demandons de se lever pour une minute de silence en leur mémoire. Je m’associe à toute la communauté congolaise, aux dirigeants de notre cher parti UDPS, aux militants, ainsi qu’à notre leader et président de la République son Excellence, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour dire, plus jamais ça. Que vive la démocratie, que vive l’État de droit, que vive l’UDPS, que vive la RDC.
Nous sommes réunis ici dans cette salle en ce jour pas, pour chercher notre revanche, mais plutôt pour présenter notre pardon à tous nos bourreaux d’hier”, a-t-il déclaré.
Celui-ci a demandé aux combattants, combattantes et cadres de l’udps d’accorder leur pardon à tout celui qui a fait du mal et qui n’a jamais voulu voir l’avènement de la démocratie et d’un état de droit.
A cette occasion, il a appelé les membres de ce parti présidentiel de travailler dans l’amour, l’unité, l’harmonie et la concorde.
Notre source en a, en suite recommandée à la population du Sud-Kivu d’accompagner la vision du chef de l’État.
Pour rappel, lors des manifestations organisées du 16 au 20 septembre 2016 à travers le pays pour exiger la tenue des élections générales, plusieurs personnes entre autres les militants de l’UDPS, avaient été tuées.
C’est dans ce cadre que le parti au pouvoir, pour commémorer ses militants tués lors de ces événements, a institué le 20 septembre comme “Journée de commémoration des martyrs de l’État de droit”.
Signalons que ce culte d’action des grâces qui a connu la participation des milliers des militants, cadres et sympathisants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS fédération de Bukavu, s’est tenu à la paroisse Internationale située sur avenue Emery Patrice Lumumba, au quartier Ndendere dans la ville de Bukavu.
Jérémie Baraka