« La population ne comprend plus à quel sens avoué lorsqu’elle a plusieurs armées sur son territoire. Que ça soit la Monusco dans laquelle il y a plusieurs pays qui sont représentés, il y a l’EAC qui était censé combattre les rebelles mais malheureusement ce n’est pas ce que l’on constate ».
Cette précision est du président de la société civile de la RDC, Patient Bashombe, ce vendredi 20 janvier 2023 dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu
Invité à la réunion hebdomadaire spéciale du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu où il était question de débattre sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC caractérisée par la guerre d’agression, Me Patient Basgombe, a fustigé le fait que malgré la présence de plusieurs armées dont certains Etats représentés dans la MONUSCO et d’autre dans la force régionale de l’EAC, le M23 refuse de se conformer aux conclusions de Luanda et Nairobi.
Ce qui fait encore plus mal, c’est l’érection des zones tampons qui, d’après cet acteur de la société civile, n’augurent pas un vent de paix pour la région
Je vous propose de suivre Patient Bashombe dans cet extrait choisit par Kivuavenir.com
Me Patient Bashombe, ajoute en disant qu’au cas où les autorités congolaises acceptent cette réalité leur imposée par les rebelles du M23, quant au peuple, cela ne sera qu’une perte du temps du fait que, poursuit ce dernier, le peuple ne peut en aucun cas accepter
D’où regrette cet expert en droit, la force régionale est venue pour combattre le M23 et d’autres groupes armés. Malheureusement ce n’est pas ce qui se fait sur terrain
Suivez une fois de plus Patient Bashombe
Cela le pousse à ne pas croire à l’organisation des prochaines échéances électorales prévues au mois de décembre de l’année en cours en RDC
Claude Musengero