Le président de la République est appelé à transcender ses convictions partisanes, et cela en convoquant dans l’urgence un dialogue dans lequel les causes de l’insécurité qui mènacent aujourd’hui l’Est du pays seront examinées.
Appel lancé par l’acteur Politique Maître Alain Shukuru dans une déclaration faite, ce jeudi 27 juillet 2023 dans la ville de Bukavu.
Selon notre source, nul n’ignore la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo une année déjà et plus précisent dans les provinces du Nord-Kivu-Kivu et de l’Ituri.
Une situation qui s’invite également dans une période aussi sensible, où le pays se prépare à aller aux élections en décembre de l’année encours.
” Comme le dit notre hymne national, début congolais, dressons nos front longtemps courbe, prenons le plu bel élan dans la paix, pour défendre notre pays menacé par la balkanisation”, souligne Alain Shukuru.
Au vu de cette situation, ce haut cadre du Parti Politique Convention des Fédéralistes pour la Démocratie Chrétienne en province du Sud-Kivu décide dès maintenant de s’engager pour informer le peuple congolais sur la situation actuelle du pays.
” Notre pays est secoué depuis des décennies par différentes guerres à l’ Est, cepandant actuellement c’est plus complexe car au delà de la guerre nous imposée injustement par le M23 soutenus par le Rwanda” , regrette cet acteur Politique.
Maître Alain Shukuru regrette de constater qu’une partie du territoire national, et particulièrement les territoires de Masisi et Rutshuru est toujours occupée par les forces négatives, en y exerçant sans complesence son autorité.
Il ajoute cepandant que la partie orientale dans la province de l’Ituri, et malgré l’État de siège, ce sont toujours les groupes armés qui y font la loi.
Comme si cela ne suffisait pas, notre source souligne que la province du Sud Kivu n’est pas aussi épargnée de la présence des groupes armés dit Wazalendo, qui ne sont rien d’autres que les MaiMai.
” Ces derniers venant de Bunyakiri dans le territoire de Kalehe, Mwenga et Shabunda, actuellement installés officiellement dans le groupement de Bugorhe à Kavumu, à Katana, à Miti et Virunga, où ils procèdent à la formation de la jeunesse sans que notre pays ne puisse s’y intéresser, moins encore les contrôler”, regrette Maître Alain Shukuru.
Sur le plan économique, celui-ci évoque le chômage aiguë, la misère de tout genre que traverse actuellement le peuple congolais, une situation inedite liée aux taux élevé du dollars américains face aux franc Congolais. Laquelle selon lui venait de faire perdre à tout congolais son pouvoir d’achat de plus de 40% dans les deux dernières années.
” Ayant sillonné tout le territoire de Kabare au Sud-Kivu, j’ai vu la misère sur le front de mon peuple, le peuple souffre, pendant que ses dirigeants vivent dans une opulence sas précédent (Cardinal Ambongo, Archevêque de Kinshasa)”, souligne Alain Shukuru.
S’agissant da la situation politique au pays, Alain Shukuru précise que cette dernière vient davantage polluer le peu d’espoir qui restait au peuple congolais, en se lançant dans un processus électoral “mal engagé”.
” En effet, cette année 2023 est censée être une année électorale, le processus
électoral ayant même été engagé depuis 2023 par la désignation contestée du
Président de la CENI, du vote non consensuel de la loi électorale et des
remplacements des certains juges à la Cour constitutionnelle que certains
acteurs politique qualifient d’irrégulière”, renseigne-t-il.
A lui d’ajouter;
” Aucun minimum de consensus sur le processus électoral, situation qui a
conduit à son sujet par certaines formations politique dont le FCC de l’ancien Président de la RDC, l’ECIDE de l’opposant sorti le 3ème aux élections de l’année 2018, à savoir Monsieur Martin Fayulu, tous leurs membres n’ont pas déposé leurs dossiers de candidature aux élections 2023. Disons qu’au-delà de manque de consensus, et les irrégularités dans la désignation du président de la CENI, des animateurs de la Cour constitutionnelle et du vote de la loi électoral, ce processus est extrêmement dangereux car il consacre la balkanisation de notre pays en abandonnant le territoire de Masisi, Rutshuru et Kwamouth, sachant que les deux premiers territoires du Nord-Kivu sont convoité et même réclamé officiellement par le Rwanda à travers son Président, Monsieur Paul Kagale comme faisant une partie intégrante de son pays le Rwanda car selon lui la majorité du peuple qui y vit parle le Kinyarwanda”.
Néanmoins, notre source insiste que ne pas organisé les élections dans ces deux territoires dans le contexte, “revient à un abandon pire et simple de cette population et de ce territoire dans les mains du Rwanda qui à travers le M23 peut y organiser ses propres élections, y établir son administration et obliger ce peuple à une auto détermination allant dans le sens de proclamer son indépendance vis-à-vis de la RDC en s’annexant au Rwanda”.
Au vu de cette situation très préoccupante, laquelle viole
intentionnellement la constitution.
” Et surtout en mettant en place un processus électoral opaque, mon parti et moi avions décidé quoi que restant candidat à la députation nationale, de ne pas déposer nos listes des candidatures à la députation nationale, provinciale et présidentielle pour ne pas cautionner la
Balkanisation et la guerre dans notre pays”, précise Maître Alain Shukuru.
Ainsi donc, le secrétaire national en charge de mobilisation et Implantation au sein du parti politique COFEDEC demande au président de la République ce qui de transcender ses convictions partisanes en convoquant en sa qualité de père de la Nation un dialogue inclusif entre Congolais, présidé par la CENCO ou l’union Africaine, un dialogue dans lequel les causes profondes
d’insécurité qui menacent notre pays seront examinées.
” Aux acteurs politiques et sociaux, de préserver la paix sans laquelle notre
pays ne peut jamais se développer. Nous contestons les élections qui mettent en place la balkanisation de
notre pays”, Conclut maître Alain Shamanvu.
Christine Wabiwa