Cers derniers sous-représentés dans les instances Publique de conception des politiques nationales, les pygmées ne jouissent pas des terres qu’ils occupent ainsi que des ressources qu’elles renferment.
Approché par la rédaction de Kivu-avenir l’Ass. Benjamin N’Cangu de la faculté des Sciences aujourd’hui Domaine de Sciences Techniques de l’Université Officielle de Bukavu (UOB) en sigle, laisse savoir :
” Depuis la nuit de temps les peuples autochtones vivent en forêt, les Bantous et dans ces forêts, ils trouvent ce dont ils ont besoin et comme eux la forêt est un patrimoine social, culturel et économique, ils ont intérêt à vouloir bien le gérer.
Néanmoins, avec les problèmes actuels démographie, la guerre et insécurité poussent les gens a vouloir survivre et cet aspect de la gestion traditionnelle qui était de protéger certains animaux qui sont protégés non seulement par la loi, mais aussi par la coutumes sauf que la coutume à baisser les derrières pour cesser cette exploitation, celà que la communauté à vouloir gagner plus, ils commencent par outre passer les limites légales et coutumiers.
Tout en plaidant pour les peuples autochtones des dispositions constitutionnelles qui imposent aux pouvoirs publics les devoirs d’assurer l’égalité de tous les citoyens en éliminant toute forme de discrimination” a-t-il ajouté
La République Démocratique du Congo, conformément à son arsenal juridique aux instruments internationaux spécifiques relatifs à la promotion des droits de peuples autochtones pygmées aux quels elle librement souscrit a fini par promulguer la loi n°22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des peuples autochtones.
Pour sa part, Mkaaji Mupya ASBL continue de plaider pour l’égalité des droits des peuples autochtones et utilisation des ressources naturelles d’une manière relationnelle tout en respectant les normes environnementales.
”La question d’accès à la terre n’est pas seulement une question qui concerne les peuples autochtones mais une problématique qui touche généralement les communautés locales surtout aux aires protégées par exemple, les contextes de pays de l’Afrique centrale plus particulièrement la République Démocratique du Congo, pendant la création de la plus grande partie des aires protégées à ce niveau les peuples autochtones ont été obligatoirement chassés de leur terres et à ce jours une grande partie ne jouissent pas les droits d’accès à la terre et ça c’est un combat que nous menons pourque ce derniers puissent être indemnisé et surtout les communautés locales reste une question de choix, avec les plaidoyer qui ont été déjà fait et que nous continuons à faire le gouvernement et gouvernants auront à comprendre la nécessité d’accès à la terre de peuples autochtones parce que leur survie dépendant d’accès ou l’utilisation de ressources naturelles ” Laisse savoir le Coordinateur a.i et Chargé des Projets de MKAAJI MUPYA asbl
Il ajoute :
” Tout ce que nous devons faire c’est de l’aider, de leur accompagner toujours, de leur apporter un soutien qui permet à ce que l’utilisation des ressources naturelles puisse se faire de manière rationnelle et durable et que celà se fasse dans les normes environnementales tout en tenant compte des besoins de génération future.” a-t-il ajouté.
Signalons que MKAAJI MPYA asbl est l’une des rares organisations Congolaise intervenant dans le domaine de l’environnement ayant pris part à la dernière Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique à Montréal, Canada en 2022.