Dans le temps passé, on pouvait penser que ce sont les groupes armés qui constituaient une menace aux femmes et à la population.
Ce dernier temps dans la province du Sud-Kivu on se rend compte que mêmes les foyers qui sont être supposé les endroits sécuritaires pour les femmes deviennent de plus en plus des milieux où les mamans sont menacés et d’autres tuées du jour au lendemain.
Les femmes ne cessent de demander à leurs partenaires et au gouvernement de leurs sécuriser car aucun foyer ne peut marcher si la maman n’est pas protégée.
Les cas les plus récents sont ceux de Charline Kitoga, la journaliste à la Radio Télé Vision Shala station de Kamituga , tuée par son mari vers fin janvier de l’année en cours et une autre maman tuée par son mari à Minova dans la province du Nord-Kivu
Ces explications sont du chef de la division provinciale du genre, famille et habitat, madame Jacqueline Ngengele, au cours d’une célébration Eucharistique pour la journée de la femme, une journée célébrée le 8 mars de chaque année pour se souvenir des droits de la femme.
Jacqueline Ngengele fait savoir que l’homme est le premier protecteur de sa femme, chose contraire, certains d’entre les hommes commencent à lapider leurs conjointes.
« Nous sommes là pour demander une grâce en faveur de nos sœurs, l’une tuée par son mari à Kamituga, l’autre tuée par son mari à Minova. Nous les femmes nous sommes menacés même dans nos propres foyers raison pour laquelle, pour la journée d’aujourd’hui, nous devons réfléchir. Non seulement nous les femmes mais aussi nos partenaires hommes. Nous devons nous protéger mutuellement. Ce n’est pas normal qu’on soit avec son conjoint et qu’on ait peur de lui alors que nos conjoints devront nous protéger », regrette cette dernière.
De son côté le gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi qui a pris part à cette célébration Eucharistique dédie la journée du 8 mars 2022 aux femmes victimes des atrocités de la part de leurs hommes et autres personnes.
L’autorité provinciale exhorte les hommes à s’engager dans la lutte de protection de la femme, chose qui est un devoir.
Le chef de l’exécutif provincial remercie toute personne qui s’implique de près ou de loin dans la protection de la femme.
La messe en marge de cette journée a été dit en la cathédrale catholique notre Dame de la paix de Bukavu.
Promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans les contextes de lutte contre le changement climatique et de réduction des risques de catastrophe, est le thème choisi pour la célébration de cette journée au niveau national l’édition 2022.
Claude Musengero