Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens économiques entre les deux pays et vise à promouvoir des investissements massifs du secteur privé américain dans l’industrie minière congolaise — un secteur à fort potentiel mais encore sous-exploité.
Un partenariat gagnant-gagnant au cœur de l’initiative
Dans son allocution prononcée à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis à Kinshasa, le Conseiller présidentiel a souligné que cette initiative répond à une volonté commune : stimuler le développement durable en RDC tout en sécurisant les chaînes d’approvisionnement américaines en minerais critiques tels que le cobalt, le lithium, le cuivre et le coltan — des matériaux essentiels pour la fabrication de batteries, véhicules électriques et autres technologies de pointe.
« Le Président President Trump strongly believes in the future of Africa, particularly in the DRC, a strategically important and resource-rich country. Our goal is to establish a fair partnership based on transparency, good governance, and shared prosperity. This upcoming mining agreement is a tangible demonstration of our commitment. croit fermement en l’avenir de l’Afrique et en particulier de la RDC, pays stratégique et riche en ressources. Notre objectif est de bâtir un partenariat équitable fondé sur la transparence, la bonne gouvernance, et la prospérité partagée. Ce futur accord minier en est la preuve concrète », a-t-il déclaré.
Vers un cadre juridique stable et attractif pour les investisseurs
Les discussions portent notamment sur la mise en place d’un cadre juridique et fiscal incitatif, permettant d’attirer les investisseurs américains tout en garantissant à la RDC des retombées économiques tangibles : création d’emplois locaux, transfert de technologies, renforcement des capacités locales, et amélioration des infrastructures minières.
Une attention particulière sera accordée à la lutte contre la corruption, à la traçabilité des minerais, ainsi qu’au respect des normes environnementales et sociales, conformément aux standards internationaux et aux priorités fixées par le gouvernement congolais.
Le soutien de la présidence congolaise
Le Président Félix Tshisekedi, qui a personnellement accueilli l’émissaire de la Maison Blanche, a exprimé son entière adhésion à cette vision d’un partenariat stratégique et équilibré. Dans une déclaration conjointe, il a affirmé :
« Nous saluons cette initiative des États-Unis, qui arrive à un moment charnière pour notre pays. La RDC est prête à coopérer pleinement avec ses partenaires stratégiques, dans le respect de sa souveraineté et pour le bien-être de sa population. Nous voulons que nos ressources naturelles deviennent un levier de transformation pour notre économie, et non une malédiction. »
Une coopération qui s’inscrit dans la durée
Si les négociations aboutissent favorablement, cet accord pourrait ouvrir la voie à des investissements à grande échelle dans des zones minières clés du pays, notamment dans les provinces du Lualaba, du Haut-Katanga, du Maniema et du Tanganyika. Des projets conjoints d’exploitation, de transformation locale des minerais, de formation technique et de modernisation des infrastructures pourraient voir le jour dès 2026.
En toile de fond, cette initiative renforce également l’axe géostratégique entre Washington et Kinshasa, dans un contexte international où la maîtrise des ressources critiques devient une priorité pour les grandes puissances.
Les deux parties ont convenu de poursuivre les négociations dans les prochaines semaines avec l’ambition d’aboutir à un accord formel avant la fin de l’année.