L’annonce de sa mort qui a surpris l’humanité toute entière est venue également comme un coup de foudre aux empreintes inoubliables et incontournables pour ceux et celles qui l’ont connu et l’on imité.
Le Pape François, un homme aux douleurs saintes
Que retenir de lui ?
À 21 ans, une grave infection pulmonaire le laisse avec un seul poumon, mais son cœur, lui, brûlait déjà d’un feu inextinguible : le désir d’aimer et de servir.
Un Jésuite silencieux devenu la voix des sans-voix
En 1958, le Jeune Malade déjà entre chez les jésuites, ordre de rigueur, d’obéissance et de mission. Il devient prêtre en 1969, puis supérieur provincial, professeur, recteur. Là, il apprend la patience, la douleur du peuple, la grandeur des petits gestes. En 1992, il devient évêque, puis archevêque de Buenos Aires en 1998.
Des sources sûres racontent qu’il a passé ses nuits dans un appartement simple, pris le bus, cuisiné lui-même.
François, Un Cardinal des pauvres
Le 13 mars 2013,un souffle nouveau traverse Rome et à 76 ans, dans un monde divisé, secoué par les scandales, les guerres, les injustices, l’église catholique choisit ce pasteur discret pour devenir le 266ᵉ successeur de Pierre.
Celui-ci prend un nom jamais porté avant lui : François, comme l’homme d’Assise, l’ami des pauvres, le frère de la nature.
Des témoignages ajoutent que, durant son pontificat, François a entrepris de refuser les dorures du Vatican, choisi de vivre à la Maison Sainte-Marthe, marché sans chaussures de luxe, porté la croix en fer de son ministère d’évêque.
Mais c’est avec la voix du Christ qu’il crie contre l’hypocrisie, la corruption, l’idolâtrie de l’argent.
Salon quelques prêtres, François était un homme d’un cœur pur pour les blessés et a su ouvrir ses bras aux migrants, a lavé les pieds de prisonniers.
Il appelle les fidèles à une Église en sortie, « comme un hôpital de campagne après la bataille. »
L’abbé Blaise Kanda, sur sa page officielle reconnaît que François a véritablement affronté les crises de l’Église avec courage, notamment sur les abus, demandant pardon, écoutant les victimes.
Il ajoute que, le successeur de Pierre a su défendre la maison commune dans Laudato si’, hurlant que la terre, notre sœur, gémit sous nos coups.
De son côté, Le Père Bernard Cibambo, Prêtre Missionnaire Congolais, a affirmé que, le Pontificat du Pape François était une révolution silencieuse, où les larmes, la tendresse et la prière étaient devenues des armes spirituelles puissantes.
Le Père Bernard précise que François appelait sans cesse à réveiller le monde, à ne pas laisser les pauvres dehors, à ne jamais perdre la joie de l’Évangile.
Ses Derniers jours, Une bénédiction comme un adieu
Malgré la douleur, ajoute le Père Janvier Busizori Bagwiza, Curé de la Paroisse de Panzi, à Bukavu, les genoux fatigués, les nuits de fièvre, le Pape François n’arrête jamais. Il bénit,*console, écrit, prie.
La Mort de Jésus et sa résurrection ont poussé le saint Père à célébrer et bénir
Le dimanche de Pâques 2025, devant le monde entier, il prononce sa dernière bénédiction “Urbi et Orbi”. Sa voix est faible, mais son regard est plein de lumière.
Le 21 avril 2025, le pape François s’endort dans le Seigneur, à l’âge de 88 ans. À ce moment, le silence tombe sur la place Saint-Pierre… et les cloches du monde entier résonnent.
Héritage d’un père universel
Il laisse une Église plus spirituelle , plus humaine , plus proche, plus aimante.
Un cri d’amour pour les exclus.
Une route ouverte pour les jeunes, les blessés, les chercheurs de Dieu.
Et un témoignage : “La vraie puissance est dans le service.”
Le Média célèbre en ligne, KIVU-AVENIR souhaite un prompt repos au successeur de Pierre et exprime ses condoléances les plus attristées à tous les Chrétiens Catholiques du Monde entier.