C’est par ce profond regret que pleure la énième disparition brusque d’un nouveau Baobab fruitier d’Afrique, l’analiste indépendant Bagale Zakaria Amimao.
Au micro de Kivuavenir.com, cet artiste de haut talent fustige la perte que vient de connaitre l’Afrique suite à la disparition inopinée du Docteur John Pombe Magufuli président de la Tanzanie.
Selon notre source, il est douloureux et incompréhensible que chaque fois que l’Afrique connait un révolutionnaire, il disparait à la course du vent, pourquoi cela, c’est tout simplement puisque le reste du monde ne veut pas voir l’Afrique atteindre un certain niveau de développement.
« Nous n’avions pas encore pansé les plaies qui sont restées douloureuses et les larmes de nos yeux toujours fraiches suite à la mort tragique de Patrice Emery Lumumba, Laurent Désiré Kabila, Thomas Sankara, Gadhafi, Mwalimu Julius Nyerere,Nelson Mandela, on vient de nous blesser de nouveau avec la mort du vaillant président africain du 21e siècle John Pombe Magufuli de la Tanzanie. Quelle douleur de perdre un Panafricaniste de ce haut rang, le patriote qui a tenté ouvrir les portes de l’Afrique restées fermées sur le plan politique basée sur le peuple et le développement intégral. » S’indigne Zakaria Amimao qui dans son speech fait savoir que malgré les circonstances de sa mort non élucidées, Magufuli est mort en digne roi avec toutes les œuvres et traces qu’il laisse à son passage.
Dans un autre chapitre, cet analyste indépendant signale que les pas de Magufuli viennent d’ouvrir un passage à la jeunesse africaine qui doit compter sur elle-même pour le développement de l’Afrique la verte.
« L’homme doit être immortalisé à travers ses œuvres dans le monde, John Magufuli a formé dans sa mode de gestion plusieurs personnes en Afrique. C’est ainsi que j’estime, le combat qu’a mené John Pombe Magufuli nous a révolutionné et nous nous engageons dans la même lutte jusqu’à ce que notre Afrique soit unie et libre. » Ajoute Bagale révolté.
L’artiste Bagale interpelle les présidents africains à ne pas se passer de la lutte que Magufuli a entreprise pour l’indépendance de la RDC. Selon la politique mise en place par ce patriote africain, le centre d’intérêt d’une bonne gouvernance reste le peuple. Tout ce qu’on fait à la tête d’une nation c’est de servir cette dernière dans toutes les circonstances politiques.
Le séisme de la Covid-19 dans la quelle est mort le Docteur Magufuli ne peut épargner personne si pas vigilance et clairvoyance. L’Afrique nécessite encore des hommes révoltés comme Pombe Magufuli pour son émergence. La mort n’est rien, vivre vaincu sans gloire c’est mourir tous les jours dit-on.
Ishara Masirika.