Depuis l’annonce de l’entrée des rebelles M23 à Bukavu par plusieurs sources la soirée du vendredi, la tension n’a cessé de monter. Les forces congolaises et les résistants Wazalendo ainsi que l’armée burundaise acculés ont abonnés la ville et ceux qui ont tenté de résister ont été trempés dans des actes des pillages et vandalisme.
Suite à cela, la population civile est confrontée à des scènes de désordre, avec des tirs sporadiques et des évacuations d’urgence de diplomates et de personnels
Les rues de Bukavu sont presque désertes, avec la majorité des commerces fermés et les résidents se barricadant chez eux ou cherchant refuge dans des camps improvisés. Les services publics sont à l’arrêt ou fonctionnent au ralenti, et l’électricité est coupée, isolant davantage la population. Les efforts humanitaires sont entravés par l’insécurité, avec des organisations internationales qui, après avoir évacué leur personnel non essentiel, tentent de coordonner une réponse depuis des zones plus sûres.
Les forces armées congolaises, aidées par des milices locales, semblent en sous-nombre et mal préparées pour faire face à une attaque concertée. Des appels urgents à la communauté internationale sont lancés pour une intervention rapide afin de prévenir une catastrophe humanitaire et de soutenir les forces loyalistes.
En attendant, Bukavu vit sous une chape de plomb, avec chaque habitant espérant que la paix reviendra avant que la ville ne soit engloutie par la guerre. La situation reste fluide, et chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles inquiétantes, tandis que la ville attend anxieusement le prochain développement d’un conflit qui menace de redéfinir le paysage géopolitique de la région.