Cette interdiction intervient après de nombreuses accusations de Kinshasa envers Kigali, l’accusant de soutenir les groupes rebelles, notamment le M23, qui ont intensifié leurs activités dans la région des Kivus. Le porte-parole du gouvernement congolais a déclaré que cette décision était une réponse directe à l’agression perçue et aux violations continues de l’espace aérien congolais par des drones et avions militaires rwandais.
Les implications de cette interdiction sont vastes. Toutes les compagnies aériennes rwandaises, y compris RwandAir, la compagnie nationale, doivent désormais contourner l’espace aérien congolais, ce qui rallonge considérablement les temps de vol vers plusieurs destinations en Afrique. Les passagers et le fret à destination ou en provenance de la RDC devront trouver des alternatives, ce qui pourrait affecter le commerce régional et les déplacements des citoyens.
Sur le plan diplomatique, cette décision pourrait soit forcer les deux pays à la table des négociations pour résoudre leurs différends, soit envenimer davantage une situation déjà explosive. Les observateurs internationaux appellent à la désescalade, craignant que cette mesure ne provoque une réaction en chaîne dans une région déjà instable.
Le Rwanda, de son côté, n’a pas encore officiellement réagi à cette interdiction, mais des sources proches du gouvernement rwandais suggèrent que des mesures de rétorsion pourraient être envisagées. Les répercussions sur les relations bilatérales et la coopération régionale dans des domaines tels que la sécurité, le commerce et le transport aérien sont à prévoir.
Les citoyens et les entreprises des deux pays, ainsi que les voyageurs internationaux, surveillent de près la situation, espérant une résolution rapide pour éviter un impact économique et humanitaire plus large. La communauté internationale, y compris les Nations Unies et l’Union Africaine, a été appelée à intervenir pour médier et éviter une crise régionale plus profonde.