Au moins 40 personnes ont perdues la vie dans une attaque des déplacés à djugu en province de l’Ituri ce mardi 1er Février 2022.
Selon les sources locales, les victimes sont des déplacés regroupés dans une concession privée, à au moins six kilomètres d’une position des Forces Armés de République Démocratique du Congo FARDC.
Le baromètre sécuritaire du Kivu, projet conjoint mené par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), évoque les mêmes chiffres.
Pour sa part, l’Armée donne un bilan provisoire d’une vingtaine de morts. L’attaque serait l’œuvre des miliciens de la Coopérative de développement du Congo (CODECO).
Les FARDC compatissent avec les familles des victimes et condamnent ce qu’elles qualifient d’acte criminel et terroriste.
« S’attaquer au site des déplacés, à la population civile innocente sans moyen de défense. C’est la folie, la lâcheté, un crime contre l’humanité », a dit le porte-parole de l’Armée dans la région Jules Ngongo.
Et d’ajouter que,
« Les auteurs seront punis sévèrement. Les Forces de défense et de sécurité sont résolument décidés de poursuivre ces hors la loi, de les mettre hors d’état de nuire, les arrêter, les juger. C’est inacceptable que les enfants de l’Ituri tués par les fils de l’Ituri ».
La Province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu sont sous état de siège depuis près d’un an. Cette mesure prise par Félix Tshisekedi vise à renforcer le dispositif militaire dans la région et lutter contre les groupes armés.
Christine Wabiwa