Le Doyen du Doyenné de Saint François de Sales avait été éloigné de ses offices ecclésiastiques après qu’une vidéo de lui ait fuité sur les réseaux sociaux, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d’alcool en main, menacant tout celui qui osera prendre l’initiative de lui ôter sa soutane.
“On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j’aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j’ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n’existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l’un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu’on écrive au pape pour qu’il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux”, avait menacé le prêtre dans cette vidéo.
La chancellerie de l’archevêché de Kinshasa avait invité le “peuple de Dieu” à prier pour lui pendant l’enquête.
“En attendant l’aboutissement des enquêtes, le peuple de Dieu est invité à porter Monsieur l’Abbé Aimé Lusambu dans ses prières”, avait écrit le secrétaire chancelier le 21 avril dernier.
La genèse de cette affaire qui avait fait grands bruits à Kinshasa était la session ordinaire de l’assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars 2022. A l’issue de cette rencontre, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.