Lors de cette déclaration commune, les opposants ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan diabolique visant à changer la Constitution et à consacrer la balkanisation de notre pays ». Ils ont rappelé que l’article 64 de la Constitution impose au peuple congolais de « se lever comme un seul homme pour faire échec » à toute tentative de subversion des institutions démocratiques.
L’opposition a appelé les Congolais, aussi bien dans le pays que dans la diaspora, à organiser des manifestations pour défendre la Constitution de 2006 et empêcher Félix Tshisekedi de modifier les dispositions limitant le nombre et la durée des mandats présidentiels. Dans un ton grave, les forces politiques ont déclaré : « Peuple congolais, l’heure est grave. Réveillons-nous ! Défendons nos droits et notre souveraineté. Empêchons Monsieur Félix TSHILOMBO de réaliser son coup d’État constitutionnel. » Elles ont martelé leur position en affirmant : « Pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat à Monsieur Tshilombo ou à qui que ce soit, pas de présidence à vie en RDC. »

