De prime à bord, monsieur le président, nous vous disons que nous les enfants de Goma nous ne vous souhaitons pas le bienvenu.
Monsieur le président, vous avez gagné ces élections avec votre partenaire le président Vital Kamerhe.
Nous sommes au regret de vous dire que nous sommes habitués à vous recevoir à deux. Venir seul et laisser votre frère et partenaire en prison, est une pilule qui ne passe pas.
Malgré qu’aucune preuve matérielle n’a été présenté par le procureur, 10 demandes de liberté provisoire rejetées, vous laissez faire ses bourreaux sans intervenir en votre qualité de magistrat suprême.
Goma, ville volcanique, ne peut jamais tremper dans la trahison ni l’ingratitude qui aujourd’hui vous caractérisent. Les exemples sont légions.
Nous attendons la libération, même provisoire, de notre leader qui vous a amené ici sur nos terres. Cet homme qui s’est battu à vos côtés quand personne ne croyait en vous.
C’est à cette condition, et seulement à cette condition, que nous pourrons vous réserver un accueil digne d’un chef de l’état et d’un gentleman.
Autrement, c’est l’accueil réservé aux traîtres et aux ingrats qui vous sera réservé. Prenez nous au mot.
Comme vous êtes devenus ami avec kabila, posez lui la question sur le dernier accueil lui réservé ici à Goma. Mémorable.
Monsieur le président, vous pourrez acheter tous les ministres et autres hauts cadres du parti, cela ne changera rien pour nous la Base.
Ces traîtres, que nous avons finalement identifié, vont bientôt recevoir la récompense réservée à la trahison.
Que ces ministres et autres hauts cadres retiennent que désormais ils sont nos cibles. Nous allons nous occuper d’eux individuellement ici à Goma.
Monsieur le président, restez chez vous à kinshasa ou ramenez nous notre fils, notre frère, notre père Vital Kamerhe.
Tant que notre leader sera en prison, Goma ne va jamais vous recevoir. Et bientôt nous offrirons même cette ville mythique à vos opposants.
Venir ici c’est déclarer la guerre aux enfants de Goma. Nous serons heureux de vous recevoir comme il se doit. Le peuple gagne toujours.
La Rédaction