Sur X, Muhoozi n’a pas fait dans la dentelle. Se proclamant sans détour “Roi de la RDC”, il a fustigé la gestion de Kabila, l’accusant d’avoir laissé l’ADF — un groupe rebelle notoire — prospérer dans l’Est congolais pendant près de deux décennies :
« Kabila a permis à l’ADF de subsister dans l’Est de la RDC pendant 17 ans. Il ne nous a jamais autorisés à intervenir contre eux. Son successeur, Félix Tshisekedi, est bien meilleur sur ce point. »
Mais Muhoozi ne s’est pas arrêté là. Dans un avertissement sans ambiguïté, il a juré de bloquer toute tentative de retour au pouvoir de l’ancien président :
« Je ne laisserai jamais Joseph Kabila redevenir président de la RDC. Vous pouvez oublier ça. »
Ces déclarations tonitruantes interviennent alors que l’Est du Congo reste une poudrière, où la moindre étincelle diplomatique peut raviver des tensions explosives. En s’en prenant frontalement à Joseph Kabila, Muhoozi Kainerugaba franchit une ligne rouge et s’invite avec fracas dans la politique intérieure congolaise.
Le silence de Joseph Kabila face à cette attaque brutale ne durera peut-être pas longtemps. À Kinshasa comme à Kampala, l’affaire est désormais scrutée de très près.